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Le 22 mai, une Journée mondiale pour enrayer la tendance

La célébration cette année de la Journée internationale de la diversité biologique le 22 mai intervient suite au constat implacable de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques selon lequel 1 million d’espèces seraient menacées de disparition. Au Maroc, 600 espèces animales et 1.700 végétales sont dans la même situation.

Le 22 mai, une Journée mondiale pour enrayer la tendance
Au Maroc, la moyenne annuelle des coûts économiques de l’érosion de la biodiversité dus au changement climatique a été estimée à 300 millions de dollars américains en 2010. Ph. DR

L e 22 mai à la Bibliothèque nationale à Rabat, le secrétariat d’État chargé du Développement durable et l’Institut de la recherche scientifique de l’Université Mohammed V signeront une convention de partenariat portant sur la préservation de la biodiversité au Maroc. Ce partenariat sera scellé à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année sur le thème «Notre biodiversité, notre nourriture, notre santé», thème qui rend bien compte du caractère vital de la protection du patrimoine génétique naturel dont l’humanité tire l’ensemble des biens et services dont elle a besoin. Or ce patrimoine est en réel danger de disparition comme l’atteste le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques selon lequel 1 million d’espèces seraient menacées de disparition.
 Depuis le début du XXe siècle, selon le même rapport, l’abondance moyenne des espèces locales dans la plupart des grands habitats terrestres a diminué d’au moins 20% en moyenne. Ces chiffres, pris à titre d’exemple, ont fait dire à Sir Robert Watson, le président de la Plateforme onusienne: «Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier». Quid du Maroc ? En 2014, était publié le cinquième rapport national sur la mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique: 600 espèces animales et 1.700 végétales seraient menacées d’extinction. La raison de cette menace est ainsi expliquée: «les causes principales de la perte de biodiversité sont en particulier la fragmentation, la dégradation et la perte des habitats, la pollution, la gestion de l’eau, les espèces envahissantes, la surexploitation et le changement climatique. Les interactions et combinaisons entre ces pressions peuvent expliquer la situation actuelle des espèces et des espaces au Maroc», est-il noté dans l’étude. Pour tenter de freiner cette tendance, certaines mesures ont été mises en œuvre: délimitation d’aires protégées, plans d’action pour les espèces, stratégies de lutte contre les espèces envahissantes, diffusion de pratiques favorables à la biodiversité... 

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