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Après 26 ans à la tête du gouvernement régional, Coalicion Canaria passe la main

Après 26 ans à la tête du gouvernement régional, Coalicion Canaria passe la main

Après 26 ans à la tête du gouvernement canarien, le parti nationaliste de centre droit, Coalition canaria (CC), a été poussé au départ, suite à un pacte scellé entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Nueva Canaria (NC), Unidas Podemos (extrême gauche) et le groupement socialiste de la Gomera (AGS). Ce pacte-surprise, en vertu duquel les socialistes délogent la CC de la tête de l’exécutif régional, intervient après plusieurs semaines de tractations entre les différentes formations politiques représentées au parlement régional, issues des élections régionales du 26 mai, les premières à se tenir sous le nouveau Statut des Canaries. La Présidence du gouvernement local revient au secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol aux Canaries, Angel Victor Torres, jusqu’à lors vice-président du Cabildo (Conseil insulaire) de l’île de Grande Canarie. Ce pacte conclu entre les quatre formations politiques détrône Coalicion Canaria, qui se retrouve ainsi sans représentants au sein de l’exécutif régional, pour la première fois depuis sa création en 1993. Cette formation politique devra se ranger dans l’opposition aux côtés du Parti populaire (PP/droite) et Ciudadanos (CS/centre droit).

Le PSOE, qui a obtenu le plus de voix lors des élections régionales du 26 mai dernier aussi bien au niveau des Canaries que sur le plan national, avait décroché, lors de ce scrutin qui coïncidait avec les élections européennes, 25 des 70 sièges que compte le Parlement canarien. Faute d’une majorité absolue (36 sièges), le parti socialiste s’est vu contraint de négocier avec les autres formations représentées au parlement régional. La complexité du système électoral canarien, qui a été modifié par le dernier Statut de la région portant notamment le nombre de députés au parlement régional à 70, rend très difficile, voire presque impossible, qu’un parti obtienne la majorité absolue au sein de l’organe législatif canarien. Ce changement à la tête à la tête du gouvernement régional pourrait notamment marquer un nouveau tournant dans la relation très tendue entre l’exécutif régional et le gouvernement central de Madrid. 

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