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À fin 2018, le taux de raccordement au réseau a atteint 76%

À fin 2018, le taux de raccordement au réseau d’assainissement des eaux usées a atteint 76%, contre 70% en 2005. Le taux des eaux usées traitées est passé de 8% à environ 51%. La secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi, a également indiqué que le Maroc compte actuellement 147 stations d’épuration y compris 8 émissaires en mer alors qu’avant le lancement du Plan national d’assainissement on n’en disposait que de 21.

À fin 2018, le taux de raccordement au réseau a atteint 76%
La secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi, a rappelé que le nouveau Programme national d’assainissement liquide mutualisé est doté de 43 milliards de dirhams. Ph. DR

Lancé en 2005, le Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées a permis une nette amélioration du taux d’épuration des eaux usées et celui du raccordement au réseau d’assainissement liquide. En réponse aux questions des parlementaires la semaine écoulée, la secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi, a fait savoir qu’à fin 2018, le taux de raccordement au réseau d’assainissement des eaux usées a atteint 76%, contre 70% en 2005, année du lancement du Plan national d’assainissement.

Durant cette même période, le taux d’épuration des eaux usées a augmenté pour atteindre environ 51%, loin des 8% de 2005. Selon Mme El Ouafi, le taux de raccordement au réseau d’assainissement liquide atteindra les 50% d’ici 2030, 80% d’ici 2040 et contribuera également à réduire la pollution de 40% d’ici 2030 et de 60% d’ici 2040. En ce qui concerne la réutilisation et l’exploitation des eaux usées dans l’irrigation, la secrétaire d’État a fait savoir que le volume de telles eaux sera de 8 millions de mètres cubes en 2025 et passera à 16 millions en 2030 pour atteindre 43 millions de m3 à l’horizon 2040.
«Le Maroc compte actuellement 147 stations d’épuration des eaux usées y compris les 8 émissaires en mer alors qu’avant le lancement du Plan national d’assainissement le pays n’en disposait que de 2», a également souligné la secrétaire d’État. Cette dernière a souligné que «le Maroc a adopté une Stratégie nationale ambitieuse visant à remédier aux retards enregistrés dans le secteur de l’assainissement liquide, à améliorer la qualité de l’eau des rivières, des oueds, des nappes phréatiques et à préserver l’environnement». Le Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées a été lancé par le secrétariat d’État chargé du Développement durable en partenariat avec le ministère de l’Intérieur et celui de l’Économie et des finances. La préservation de l’environnement s’est enrichie d’un nouveau partenariat, celui du nouveau Programme national d’assainissement liquide mutualisé en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, celui de l’Économie et des finances, de l’Équipement, des transports, de la logistique et de l’eau. Ce nouveau Programme est doté de 43 milliards de dirhams et se déroulera en trois phases. 

La première (2018-2025) coûtera 19,29 milliards et concernera les centres ruraux afin de réduire les impacts négatifs sur l’environnement. La deuxième phase (2026-2030) est dotée de 9,41 milliards, et enfin, la troisième (2031-2040) pour un coût de 14,05 milliards. «Les principaux impacts du Programme national d’assainissement sont l’amélioration des conditions sanitaires et l’amélioration environnementale des bassins hydrauliques. Les autres retombées sont le développement touristique et la création d’emplois en particulier dans l’ingénierie, le BTP et le tourisme», indique le secrétariat d’État. 

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