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À la traîne en ce début de saison, l’IRT a cruellement besoin de sang neuf au niveau de son bureau dirigeant

Quatorzième du tableau général de la Botola D1 avec 9 points récoltés en 10 rencontres, l’Ittihad de Tanger se morfond dans le fond du classement en ce début de saison. Les plus sceptiques annoncent même que l’équipe est sur le point de retourner aux enfers de la deuxième division. Le wali, Mohamed Mhidia, est appelé à intervenir pour redresser le gouvernail, à l’instar de ses prédécesseurs qui avaient tendu la main aux anciens présidents et bureaux de l’IRT.

À la traîne en ce début de saison, l’IRT a cruellement besoin de sang neuf au niveau de son bureau dirigeant

Le président Abdelhamid Aberchan et le dirigeant Hassan Belkhaidar jouent avec le feu en laissant le représentant du Détroit dans la position de relégable, sous les yeux larmoyants et le cœur brisé des fervents supporters tangérois. Le président refuse toujours de céder ses fonctions à un successeur mieux armé pour la situation et poursuit sa campagne de recrutement à l’aveuglette de joueurs de seconde zone et d’entraîneurs. Cette fois-ci, le duo Aberchane-Belkhaïdar est tombé dans le piège et c’est au wali d’intervenir le plutôt possible pour assainir le club et veiller à désigner un directeur sportif compétent, comme ce fut le cas, par exemple, au MAT, qui a opté pour l’ex-entraîneur du CRA Juan Pedro Benali et qui commence déjà à cueillir les fruits de ce choix pondéré et judicieux.
Les postes à renforcer à l’IRT sont l’attaque et le milieu de terrain, avec le maintien du goal Hicham M’jahed qui, dit-on, est sur le départ. Le public exige également le retour de l’attaquant Ahmed Hammoudane, qui a été prêté à des équipes du Golfe pour de l’argent, alors que l’IRT est sponsorisé par deux grandes sociétés à Tanger : le Groupe Renault Maroc et APM Terminal Tanger, sans oublier TMSA et d’autres, mais aussi le plus grand des sponsors : le public tangérois. Il est donc clair que la situation financière de l’IRT est loin d’être alarmante, et pourtant, les résultats de cette année laissent à désirer et le président ne cesse de parler de la cinquième place de la saison dernière et du seul titre réalisé en sept ans, alors qu’avec les sommes énormes d’argent que l’équipe perçoit, l’IRT devrait rivaliser avec le WAC et le RCA et non lutter pour la cinquième place.
Cette année malheureusement, l’Ittihad devra cravacher dur pour à peine s’extirper de la zone électrique. Le fait de décrocher une place qualificative aux compétitions continentales semble déjà chimérique, vu le classement actuel. Quatorzième du classement général, avec 9 points récoltés en 10 rencontres, l’Ittihad de Tanger a déjà subi 5 défaites (plus 3 nuls et 2 victoires) et paraît plus fébrile que jamais. La seule lueur d’espoir qu’entrevoit le public tangérois actuellement est une éventuelle intervention du wali, qui est le seul capable de remettre de l’ordre dans la demeure de l’IRT, qui commence à menacer ruine. 


 

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