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Abdelkrim Bennani : «Tout Marocain doit avoir accès à la culture sans problème»

Le troisième Florilège culturel a été inauguré, lundi 1er juillet, avec trois expositions, celle photographique du jeune Ahmed Ismaïli au Centre culturel de l’Agdal et deux autres collectives à la Bibliothèque nationale et à la Galerie Mohamed El Fassi. Organisée par l’Association Ribat Al Fath pour le développement durable, cette édition promet de nombreuses activités culturelles et artistiques.

Abdelkrim Bennani : «Tout Marocain doit avoir accès  à la culture sans problème»
Le jeune photographe Ahmed Ismaïli qui expose ses oeuvres en ouverture de la troisième édition Florilège culturel. Ph. Kartouch

Les R’batis auront droit à une riche programmation en expositions, conférences, tables rondes, débats, présentations des dernières publications et autres rencontres culturelles et artistiques. Car «Florilège culturel» se veut un espace d’échange et de dialogue par excellence, considérant que la culture est un droit pour tout un chacun. «Nous avons prévu un certain nombre de conférences autour de sujets divers, des tables rondes, des débats sur des questions essentielles qui intéressent notre pays sur le plan local et international, des signatures de livres… Notre objectif est de donner la possibilité à tout citoyen de s’exprimer et d’aborder avec les intervenants divers sujets concernant notre pays. D’ailleurs, c’est notre rôle en tant qu’Association, vecteur de la culture au Maroc. Notre choix des thématiques s’est fait sur la base de ce que le Marocain doit connaître et savoir. Mais l’essentiel dans tout cela est la diffusion de la culture, car tout Marocain doit avoir accès à cette culture sans problème. Nous estimons que sans la culture, il n’y aura pas de développement», souligne le président de l’Association Ribat Al Fath, Abdelkrim Bennani, dont la devise est de donner la chance à tout créateur pour faire découvrir son art auprès du public.

C’est le cas du jeune photographe Ahmed Ismaïli qui a eu l’honneur d’exposer pour la première fois en ouverture de cette troisième édition Florilège culturel. «C’est le fruit d’une rencontre avec le président de Ribat Al Fath, Abdelkrim Bennani, qui a énormément apprécié mon travail et a tenu à le présenter au grand public, afin de m’encourager pour aller de l’avant», indique Ahmed Ismaïli, pour qui la photographie est une question de passion et de talent. «Au début, j’ai commencé à prendre des photos pour mon propre compte, tout en les postant sur les réseaux sociaux. Avec le temps, j’ai développé mon art et je suis en train d’en faire un métier, en parallèle avec mes études en sciences politiques», précise le jeune Ahmed Ismaïli qui a découvert la photographie lors d’un atelier de formation, mais qui est aussi auteur et compositeur.
Sa collection est le résultat des voyages qu’il a effectués dans certains pays, notamment la Tunisie, le Portugal, la France, le Japon et, bien sûr, toutes les régions du Maroc où il a immortalisé des moments uniques selon sa vision et son penchant artistique. C’est sa vision du monde, selon sa thématique «Le Tour du monde et de mon monde», où il a fait ressortir le parallélisme entre les lieux qu’il a visités, les gens qu’il a rencontrés et les moments qu’il a vécus. Tout un périple qui permet au visiteur de voyager lui aussi dans le temps et l’espace. Des moments de rêve et de passion qu’il partage avec les visiteurs de son exposition. 

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