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Accord de paix pour sécuriser le pays

Accord de paix pour sécuriser le pays
Les groupes armés s'affrontent pour le contrôle des gisements de diamants, d'or et d'uranium. Ph. DR

Accélérer la réconciliation et la justice en Centrafrique tout en sécurisant son territoire occupé à 80% par des groupes armés, qui y mèneront des patrouilles avec l'armée régulière, ce sont les principaux objectifs d'un accord de paix dont l'AFP a obtenu copie vendredi. Cet accord de paix signé mercredi à Bangui, le huitième depuis le début de la crise en 2013, prévoit la mise en place sous 90 jours d'une Commission vérité, justice, réparation et réconciliation (CVJRR). En attendant, une «Commission inclusive» composée des parties en conflit est «immédiatement» créée avec la lourde tâche de «qualifier et de proposer toute action susceptible d'être prise en matière de justice». Cette commission soumettra ses conclusions à la CVJRR dès son entrée en fonction et sera elle-même alors dissoute. La principale inconnue sur le contenu de l'accord était celle de l'amnistie exigée par les chefs des groupes armés, mais toujours refusée par Bangui. L'amnistie n'est pas mentionnée dans le texte qui stipule néanmoins que le Président Faustin-Archange Touadéra garde un «droit discrétionnaire de grâce» qui pourra être utilisé pour «soutenir la dynamique de réconciliation». Les ex-présidents, dont François Bozizé et Michel Djotodia, chef de la Séléka, bénéficieront d'une loi garantissant leur statut d'anciens Chefs de l'État. Ancienne colonie française classée parmi les pays les plus pauvres au monde, la Centrafrique, pays de 4,5 millions d'habitants, est cependant riche en diamants, or et uranium.                                                                                                          

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