Menu
Search
Jeudi 18 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 18 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

Une attaque de Boko Haram fait au moins 4 morts et 4 blessés

No Image
Des membres du groupe jihadiste nigérian Boko Haram ont tué au moins quatre personnes et gravement blessé quatre autres, au cours d’une attaque à Kofia, île camerounaise située sur le lac Tchad, a appris l’AFP d’une source officielle. Cette attaque s’est produite dans la nuit de samedi à dimanche. Les assaillants, membres de Boko Haram, ont également détruit une partie d’un poste militaire et vandalisé des commerces, a indiqué cette même source. Parmi, les personnes tuées dans l’attaque, on compte un militaire et trois civils, a ajouté la source officielle.

L’île de Kofia est située sur le pourtour du lac Tchad, dans la région de l’extrême nord du Cameroun, non loin du Tchad. «Les forces camerounaises et tchadiennes» ont lancé une opération de poursuite immédiatement après l’attaque, a indiqué la source. Les jihadistes de Boko Haram ont récemment multiplié les attaques meurtrières au Cameroun et dans les pays voisins. Mi-avril, onze civils ont été tués lors d’une attaque à Tcharkamari, localité située aussi dans le nord du Cameroun.

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière imputée à Boko Haram depuis plusieurs mois dans cette région, où les assauts se répètent après une relative accalmie en 2018. Depuis le début du mois, au moins sept militaires camerounais ont été tués lors d’attaques du groupe jihadiste et dans l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule militaire. Au Tchad voisin, relativement peu touché ces dernières années par les attaques des jihadistes nigérians, Boko Haram a tué au moins 30 militaires depuis début mars, dans des localités proches du lac Tchad.

Le groupe Boko Haram opère dans tous les pays de la zone du lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger), où il commet des attentats meurtriers, des attaques contre les forces de l’ordre et procède à des enlèvements de civils. Plus de 27.000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, en 2009, et 1,8 million d’autres ne peuvent toujours pas regagner leur foyer. 

Lisez nos e-Papers