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Bab Boujloud accueille une pléiade d’artistes de la scène marocaine

Parallèlement aux autres scènes du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, notamment celles de Bab Al Makina, Dar Adiyel, Jardin Jnan Sbil, Complexe Benyoussef, Palais Glaoui, Dar Batha, la Synagogue et la salle de la Préfecture Fès-Médina, la Fondation Esprit de Fès réserve un grand intérêt à la scène marocaine et ses artistes. D’où la programmation d’une pléiade de chanteurs marocains de renom à la place Bab Boujloud.

Bab Boujloud accueille une pléiade d’artistes de la scène marocaine

Le «Festival dans la ville», du 15 au 22 juin, fera profiter le large public de Fès de concerts gratuits livrés par de célèbres chanteurs de la scène marocaine, notamment Saïda Charaf, Hatim Idar, Abdou El Ouazzani et Chama Zaz, Zakaria Ghafouli, Mohamed Jbara, Nasr Megri, H-Kayn, Hada Ouaki, Nouamane Belaiachi, Rabeh Mariwari, Said Senhaji, Orchestre Asri, Nass El Ghiwane, Sami Ray et Saïd Mosker. Du «Chaâbi» au «Chababi» moderne en passant par la chanson traditionnelle marocaine, comme le souligne les organisateurs, le public sera servi pleinement, chacun à travers son style musical et ses artistes préférés. «Notre objectif avec cette scène est de faire rayonner la chanson marocaine et de lui donner la chance d’être appréciée aussi bien que la programmation internationale. Vous savez très bien que parallèlement avec le public qui s’intéresse aux musiques sacrées, il y a un autre qui désire d’autres rythmes et chants musicaux. Pour le satisfaire, il y a ce “Festival de la ville”, sur la scène Bab Boujloud dont le rôle est de valoriser le patrimoine artistique national. Et ce en mettant en lumière les talents locaux et les différents courants musicaux», souligne Aziz Lachhab, directeur du festival dans la Ville et chargé de la programmation marocaine et arabe. Et d’ajouter que cette rencontre avec le large public n’est pas aussi simple à gérer. «Car il faut satisfaire tous les goûts et penchants musicaux. Ce qui n’est pas évident. Nous devons nous positionner entre l’offre et la demande. C’est-à-dire entre le produit que nous avons entre les mains et ce que le public veut écouter. Très difficile. C’est pour cela qu’on ne peut pas être toujours intègre et faire ce qu’il faut. Mais on essaye de gérer la situation pour offrir un programme culturel qui n’a pas eu la promotion qu’il mérite, et un autre, qui fut très médiatisé et très demandé, destiné au large public. C’est un problème un peu complexe qui vient du fait que nous n’avons pas des médias spécialisés dans la musique et qui peuvent suivre tout ce qui se passe sur la scène musicale. Puis, il ne faut pas oublier qu’il y a, actuellement, des artistes qui s’auto-médiatisent et peuvent atteindre le large public, même si leur produit n’est pas à la hauteur. C’est tout un dilemme», explique Aziz Lachhab.
Toutefois, en parallèle à la place Bab Boujloub, plusieurs autres formations se produiront dans les différentes scènes musicales de la capitale spirituelle. Pendant une bonne semaine, ces artistes mettront en scène un dialogue d’amour et de joie entre les cultures du monde. 

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