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La Banque mondiale et l’Allemagne lancent un programme de financement de la lutte contre la déforestation

La Banque mondiale et l’Allemagne ont lancé un nouveau partenariat mondial, Progreen, destiné à renforcer la lutte contre la déforestation, la restauration des terres dégradées et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Selon la Banque mondiale, l’érosion des terres a un coût annuel estimé à 300 milliards de dollars.

La Banque mondiale et l’Allemagne lancent un programme de financement de la lutte contre la déforestation
Le système alimentaire mondial contribue jusqu’à 30% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ph. DR.

«La déforestation menace le climat et décime la faune sauvage et les habitats humains. Nous devons y mettre un terme. Nous devons utiliser les ressources naturelles de notre planète de manière durable afin de les préserver pour le futur. Progreen y contribuera considérablement», a fait observer le ministre allemand du Développement, Gerd Müller. Cité dans un communiqué de la Banque mondiale, le ministre allemand s’exprimait suite à l’annonce du lancement d’un nouveau partenariat mondial, Progreen, destiné à renforcer la lutte contre la déforestation, la restauration des terres dégradées et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 
«L’Allemagne, donateur initial de Progreen, contribue à hauteur de 200 millions d’euros au démarrage. L’objectif ultime est de réunir environ 1 milliard de dollars au total», précise la Banque mondiale. L’idée de ce programme, en plus d’accorder des financements, est de réunir les différents acteurs opérant dans les secteurs de la foresterie, l’agriculture, les infrastructures et les industries extractives. Ces secteurs économiques sont considérés comme étant à l’origine de la déforestation et des changements d’utilisation des terres «mais qui coordonnent rarement leurs actions». L’Allemagne, donateur initial de Progreen, contribue à hauteur de 200 millions d’euros au démarrage. L’objectif ultime est de réunir environ 1 milliard de dollars au total, précise la Banque mondial
Le dernier rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur les terres émergées indique que l’agriculture industrielle et l’industrie agroalimentaire sont responsables de 23% du total mondial des émissions de gaz à effet de serre, quasiment au même niveau que les énergies fossiles. «Parallèlement, les processus terrestres naturels absorbent une quantité de dioxyde de carbone équivalant au tiers des émissions dues aux combustibles fossiles et à l’industrie (...) Contrairement au secteur des énergies fossiles, l’agriculture durable pourrait faire partie de la solution au réchauffement de la planète, en stockant le carbone de l’atmosphère dans les terres agricoles. Mais il faut agir maintenant, car la fenêtre d’action se referme rapidement : la capacité des sols à remplir cette fonction diminue à mesure que les températures augmentent», poursuit le GIEC. Aussi, le programme Progreen «s’appuiera sur des initiatives existantes portant sur les paysages, les forêts, la biodiversité, les terres arides et le changement climatique pour combler les lacunes techniques et financières et accélérer les progrès des pays dans la poursuite de leurs objectifs». 

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