La ville d’Agadir vibre ce weekend au rythme africain, avec le match au sommet du groupe A en Coupe de la Confédération entre le Hassania et le Raja de Casablanca. Une rencontre qui promet des étincelles entre deux représentants du football national qui se sont retrouvés dans le même groupe – en compagnie de la Renaissance Berkane - et qui doivent laisser de côté les calculs «botolistes» s’ils espèrent décrocher la qualification pour les quarts de finale. Une victoire dès l’entame de la phase de groupes représente un boost psychologique et arithmétique important dans la compétition. D’autant plus pour le HUSA atteint pour la première fois de son histoire la phase de poules d’une
compétition africaine.
Pas de soucis pour la défense du HUSA
Sous les ordres de Miguel Angel Gamondi, le Hassania peut se targuer d’une des meilleures défenses du Maroc, mais aussi du continent. Si en Botola, les Gadiris n’ont encaissé que 6 buts en 15 rencontres, le registre défensif est encore plus éloquent en Coupe africaine. Le HUSA n’a en effet concédé qu’un seul but dans les six matchs qu’il a disputé (tour préliminaire, 16es de finale et 16es de finale «bis»). En contrepartie, la ligne d’attaque soussie est en feu. Les coéquipiers de Yassine Rami ont inscrit la bagatelle de 11 buts, avec
notamment deux victoires à Agadir avec un score de 4 à 0.
Test grandeur nature pour Carteron
En face, le Raja n’est plus à présenter. Le champion en titre a certes vécu des semaines difficiles, ponctuées par le départ de l’Espagnol Juan Carlos Garrido. Cependant, il est clair aux yeux de tous que les problèmes dont souffrait le Raja sont d’ordre psychologique. L’enchainement des matchs avec leur lot de pression a poussé certains joueurs à bout. L’arrivée de Patrice Carteron, qui a dirigé les entrainements pour la première fois jeudi après-midi, pourrait apporter l’apaisement au sein d’un groupe déjà rompu aux joutes continentales.