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Bilan de 25 années de lutte contre la dégradation des terres

Le Plan d’action national de la lutte contre la désertification a permis la création de 38 réserves naturelles et 154 sites d’intérêts biologiques et la réhabilitation des écosystèmes dégradés par le reboisement de 730.000 hectares. Ce bilan porte sur les 25 ans de mise en œuvre de la Convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification.

Bilan de 25 années de lutte contre la dégradation des terres
Le HCEFLCD a rappelé qu’un gain de productivité de 250 millions de dirhams a été rendu possible grâce au traitement biologique et mécanique des terres pour lutter contre l’érosion. Ph. DR

«Chaque année, 24 milliards de tonnes de sols fertiles se perdent dans le monde. La dégradation des terres arides entraîne, dans les pays en développement, une réduction du produit national brut de 8% par an. Nous devons de toute urgence inverser ces tendances», a alerté le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui a rappelé qu’il y a 25 ans, 197 Parties ont adopté la convention visant à mobiliser une action mondiale contre le phénomène de la désertification. Au Maroc, les facteurs qui favorisent le déclenchement et l’accentuation de la désertification résident en l’aridité du climat qui concerne près de 93% du territoire national, selon le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD). 
Ce dernier, afin de dresser le bilan de 25 ans de lutte contre ce phénomène naturel, a organisé une table ronde à Rabat sur le thème «25 ans de mise en œuvre de la Convention et au-delà». Le Plan d’action national pour la lutte contre la désertification lancé en 2001 en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a permis «la délimitation de 98% et l’homologation de 89% du domaine forestier soit 8 millions d’hectares et un taux de réalisation annuelle de 300.000 hectares, alors qu’il n’était que de 25.000 hectares avant 2005», d’après un communiqué du HCEFLCD. 
À cela il faut ajouter la préservation des espaces forestiers, et la réhabilitation des écosystèmes dégradés par le reboisement des espèces autochtones sur 730.000 hectares et a création de 38 réserves naturelles et 154 sites d’intérêts biologiques et écologiques sur 2,5 millions d’hectares. Un gain de productivité estimé à 250 millions de dirhams a été rendu possible grâce au traitement biologique et mécanique des terres pour lutter contre l’érosion des terres dans les zones rurales en amont des barrages sur 850.000 hectares. 
Le HCEFLCD évoque également la création de 7 ceintures vertes de fixation mécanique et biologique des dunes de littoral et continentales sur 40.050 hectares. L’instauration d’un dispositif de protection des forêts, d’alerte précoce et de gestion des risques climatiques forestiers a permis de réduire de 25% la superficie incendiée. 

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