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Une bonne production sucrière en perspective

La campagne sucrière 2019-2020 s’annonce prometteuse. Les précipitations enregistrées entre les 21 et 25 octobre dernier ont atteint entre 30 et 70 mm dans les zones sucrières au niveau de la région.

Une bonne production sucrière en perspective
Les superficies programmées en betterave à sucre sont de 15.000 ha et de 3.000 ha pour les nouvelles plantations de canne à sucre.

Le taux de remplissage des principaux barrages de la région du Gharb (Alwahda (50%), Idriss Premier  (71%) et El Kansra  (45%)), a permis la programmation de superficies importantes en cultures sucrières, en conformité avec les objectifs définis dans le contrat programme. Les superficies programmées en betterave à sucre sont de 15.000 ha et de 3.000 ha pour les nouvelles plantations de canne à sucre.
Un communiqué de la Direction régionale de l’agriculture de Rabat-Salé-Kénitra précise que les plantations de canne à sucre ont démarré le 26 août 2019. Actuellement, 881 ha sont concernés, soit 30% du programme. La campagne de plantation ne prendra fin, souligne-ton, qu’une fois les températures tomberont en dessous de 16 °C.
Concernant la betterave à sucre, l’opération du semis a débuté le 16 septembre dernier. Actuellement, plus de 8.800 ha sont semés, soit environ 60% du programme prévisionnel. Les niveaux enregistrés en termes de superficies plantées en canne à sucre et semées en betterave à sucre, ajoute-t-on, ont été possibles grâce à l’irrigation.
En vue réunir toutes les conditions propices pour assurer une bonne campagne sucrière, le Comité technique régional des cultures sucrières tient ses réunions au niveau de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) du Gharb, de manière périodique et régulière, pour la mise au point de l’état d’avancement du programme et pour débattre des questions qui intéressent les producteurs.
D’un autre côté, plusieurs actions ont été entreprises dans le cadre des conventions de partenariat signées entre l’ORMVA et les sucreries de Surac (canne à sucre) et Sunabel (betterave à sucre). Ces protocoles visent l’encouragement des agriculteurs à entamer ces cultures dans des conditions optimales (précocité et bonne préparation du sol). À cet égard, des efforts importants ont été fournis par les partenaires pour installer ces cultures dans les secteurs reconvertis en système d’irrigation goutte à goutte, en vue de permettre aux agriculteurs l’amélioration de leurs productions tout en réduisant les charges, principalement celles liées à la facture irrigation. 
À noter, à cet effet, que le système d’irrigation goutte à goutte permet aussi l’utilisation de la technique appelée «fertigation», une technique agricole consistant à appliquer des éléments fertilisants solubles dans l’eau par l’intermédiaire d’un système d’irrigation. Elle a cet avantage de réduire les doses apportées tout en améliorant leur utilisation de manière efficiente.
Il est à rappeler que la culture de la canne à sucre bénéficie d’un paquet de subventions (6.000 DH/ha pour réussir les nouvelles plantations, 3.000 DH/ha comme prime de précocité pour tout agriculteur qui plante sa canne avant le 15 octobre, et une prime d’entretien précoce de 2.000 DH/ha pour tout agriculteur qui entretient précocement sa culture). Le respect des consignes permettra, de ce fait, aux agriculteurs d’améliorer la productivité et, par conséquent, leurs revenus.

En outre, les sucreries préfinancent plusieurs opérations, telles les préparations du sol, les intrants, l’entretien et la récolte à travers des avances directes en espèce ou en nature (engrais et produits de traitements) et l’engagement des prestataires de services pour réaliser certaines opérations (semis, binage, récolte).
Le développement soutenu de la culture sucrière n’aurait pu se réaliser sans le Plan Maroc vert. En effet, grâce à l’émergence de pôles de développement régionaux, cette filière s’est inscrite dans une tendance de modernisation dans l’objectif d’augmenter à la fois la production et d’améliorer la qualité, afin de répondre aux exigences des consommateurs. Ainsi, plusieurs aspects témoignent de ce développement, notamment le binage mécanique qui est passé de 32% en 2008, année de lancement du Plan Maroc vert, à 71% en 2017.
Par ailleurs, la culture sucrière constitue l’une des principales filières de la région du Gharb. Elle représente près de 22% de la production nationale. 

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