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Le Bureau exécutif islamique pour l’environnement a tenu, samedi à Rabat, sa cinquième réunion au niveau des ministres, au siège de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco). L’ordre du jour de la réunion prévoit l’adoption du rapport du directeur général sur les efforts de l’Isesco dans le domaine de l’environnement et du développement durable depuis la septième session de la Conférence islamique des ministres de l’Environnement et l’adoption de la stratégie d’activation des rôles culturels et religieux pour la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable dans le monde islamique.
Il comporte aussi l’adoption d’un document d’orientation sur le rôle de la jeunesse et de la société civile dans la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable. L’accent est également mis sur le projet de création du Réseau islamique pour l’action environnementale et le développement durable et sur le rapport relatif à l’état d’avancement dans la création de l’Académie islamique pour l’environnement et le développement durable, lequel projet a été proposé par S.M. le Roi Mohammed VI dans un message aux participants à la troisième conférence islamique des ministres de l’Environnement tenue à Rabat en octobre 2008.
La réunion examine en outre un rapport sur le Prix de l’Arabie saoudite pour la gestion environnementale dans le monde musulman, ainsi qu’un rapport sur le programme de célébration des capitales islamiques respectueuses de l’environnement et un rapport sur le Plan exécutif d’atténuation et de gestion des risques des catastrophes naturelles dans les États membres.
Le directeur général de l’Isesco, Abdelaziz Othman Altwaijri, a mis l’accent devant les conférenciers sur la prise de conscience des questions environnementales, un état de fait qui se fait sentir dans le développement accru de l’action islamique commune dans le domaine de l’environnement et du développement commun.
La réunion devrait se prononcer sur un rapport concernant le lancement du programme de célébration dans les capitales islamiques respectueuses de l’environnement, conformément aux recommandations de la septième conférence islamique des ministres de l’Environnement, lesquelles préconisent la création d’un Prix de l’excellence pour la «Ville verte islamique», a-t-il expliqué, appelant à la promotion de l’action commune en la matière, notamment par une intégration du point de vue stratégique entre travail de terrain et planification environnementale, tout en y impliquant les jeunes et la société civile.
Dans une allocution similaire, le directeur du Bureau exécutif islamique pour l’environnement et président de l’Autorité générale de la météorologie et de la protection de l’environnement (Arabie saoudite), Khalil Bin Musleh Al Thaqafi, a souligné l’importance capitale des questions liées à la protection de l’environnement en tant qu’une des priorités de l’action islamique commune. Il a à cet égard invité la société civile à s’impliquer davantage dans le système de l’action islamique commune dans le domaine de l’environnement.
Le Bureau exécutif islamique pour l’environnement a été créé en décembre 2006 à l’occasion de la deuxième Conférence islamique des ministres de l’Environnement à Djeddah, avec comme objectif de coordonner l’action des pays membres dans le domaine de l’environnement.
