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Le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Hakim Benchamach, n’arrive toujours pas à mettre de l’ordre dans sa formation politique. Ayant pris récemment la décision de relever plusieurs coordinateurs régionaux du parti de leurs fonctions, le chef du plus grand parti de l’opposition a du mal à appliquer cette décision. En effet, les députés et conseillers de la région du Souss Massa viennent de s’insurger contre cette mesure disciplinaire en annonçant leur attachement au secrétaire régional du parti.
Dans un courrier adressé au secrétariat général, des figures emblématiques du PAM dans cette région, avec à leur tête le parlementaire Abdellatif Ouahbi, ont affirmé que Mohamed Ouadmine occupe toujours ses fonctions à la tête de la section régionale du parti. Dans ce sens, ils ont affirmé que la décision de M. Benchamach a été prise en opposition avec «au règlement intérieur du parti». Ainsi, M. Ouahbi et ses camarades soulignent que cette décision est «illégale».
En plus de cette rébellion des cadres du parti dans la région du Souss-Massa, Hakim Benchamach a d’autres problèmes à gérer. Des appels ont été lancés pour la tenue d’une nouvelle réunion du comité préparatoire du prochain congrès. L’une de ces réunions a été annoncée pour le 15 juin prochain dans la ville d’Agadir. Réagissant à cette annonce, le SG du PAM a affirmé que ces réunions vont à l’encontre des décisions prises par les instances dirigeantes du parti.
Pour l’homme qui joue sa place à la tête du parti lors du prochain congrès, l’affaire du comité préparatoire est toujours entre les mains de la commission d’éthique du parti. Ainsi, il souligne que toute réunion de ladite instance demeure «illégale et peut être considérée comme une faute grave au vu des statuts du parti».
Revenant sur l’affaire du secrétaire régional du parti au niveau de Souss, M. Benchamach a affirmé que l’appel à la tenue d’une rencontre de communication au nom du parti, «par l’ancien responsable», est une entrave aux décisions prises par le secrétariat général. Appelant les militants à soutenir les décisions des instances dirigeantes, l’actuel président de la Chambre des conseillers a menacé de recourir à la loi contre toute transgression du règlement.
