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La CAF attribue la CAN 2019 à l’Égypte

L’Égypte sera l’hôte de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations. L’annonce a été faite par le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, au terme du vote du comité exécutif de l’instance du football en Afrique. L’Égypte bat l’Afrique du Sud en obtenant les voix de 16 membres contre une seule voix. Il s’agit de la première édition connaissant la participation de 24 sélections et se disputant du 15 juin au 13 juillet.

La CAF attribue la CAN 2019 à l’Égypte

Pour la quatrième fois de son histoire, l’Égypte accueillera la Coupe d’Afrique des nations, à l’occasion de la 32e édition du tournoi continental, prévu cette année du 15 juin au 13 juillet. La Confédération africaine de football a pris de court tout le monde, en avançant de 24 heures sa réunion au sommet, prévue initialement mercredi. «Après avoir écouté le cabinet Roland Berger et les deux pays candidats, nous avons procédé au vote, a indiqué le président de la CAF, Ahmad Ahmad, lors d’un point presse organisé à Dakar. Je suis heureux de vous annoncer que l’Égypte va accueillir la CAN 2019.» 

Cinq villes désignées par les autorités égyptiennes
Le pays des pharaons dispose désormais de 5 mois pour finaliser les préparatifs du tournoi continental, qui se déroule pour la première fois avec la participation de 24 sélections. «Toutes les opérations de préparation vont commencer maintenant, a confirmé Ahmad. La CAF va travailler étroitement avec l’Égypte pour qu’on puisse aller de l’avant. Nous connaissons les défis, nous savons les problèmes qui existent. Mais ça n’empêche que nous avons toutes les compétences nécessaires et nous allons demander le soutien de nos partenaires, dont la FIFA, pour nous aider à réaliser cette CAN 2019.»
Dans la foulée, les médias égyptiens ont dévoilé les villes qui ont été désignées pour accueillir la phase finale de la CAN. Les villes de Suez, Al Ismaïliya, Port-Saïd, Alexandrie et la capitale Le Caire seront appelées à recevoir les 24 sélections, leurs délégations, ainsi que les membres de la CAF et une multitude de journalistes qui scruteront les plus petits détails autour du tournoi. Le Caire est évidemment appelé à accueillir deux groupes, compte tenu des nombreuses infrastructures dont la mégalopole dispose. 

La sécurité, principale inquiétude pour le tournoi
Dans le détail des votes, la candidature égyptienne l’a emporté haut la main, avec 16 voix en faveur, 1 contre et 1 abstention. Jusqu’à lundi soir, le président de la Fédération sud-africaine a tenté de mettre la pression sur le comité exécutif. «Nous n’avons jamais demandé à la CAF de nous donner le tournoi», a-t-il lancé au micro de l’agence de presse sénégalaise APS. «Tout le monde sait que l’Afrique du Sud a organisé en 2010 un événement de niveau mondial resté dans les annales comme la meilleure Coupe du monde de ces dernières années», a rappelé le président de la SAFA. Des propos qui trahissent un scrutin sans doute décidé bien avant qu’il ait lieu. Certes, l’Afrique du Sud dispose d’infrastructures au top niveau mondial, mais la Coupe du monde 2010 a laissé plus de dettes qu’elle n’a légué de passion du football dans le pays. Si l’on excepte les Mamelodi Sundowns et les Kaizer Chiefs, les matchs du championnat local se passent généralement devant des tribunes quasi vides. Le déroulement du tournoi lors de l’hiver austral n’aiderait sûrement pas à attirer plus de public. En revanche, une Coupe d’Afrique en Égypte permettra à la CAF de scruter de près cette «édition pilote», puisque le siège de l’instance continentale se trouve au Caire. Seul reste le problème de la sécurité. Pas plus tard que le 28 décembre, un attentat visant un autobus touristique près des pyramides de Gizeh, a fait 4 morts et une douzaine de blessés. Une épine que les Égyptiens devront enlever du pied lors des prochains mois. L’Égypte a déjà organisé 4 éditions de la CAN (1959, 1974, 1986 et 2006).

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