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Les candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille

Les candidats jettent leurs dernières forces dans la bataille
Pour la première fois, le changement climatique est devenu un sujet de premier plan pour les partis politiques traditionnels lors d’élections européennes. Ph. AFP
Dernières heures pour convaincre: les candidats aux européennes jettent leurs ultimes forces dans la bataille, focalisée sur le match «La République en Marche» d’Emmanuel Macroc et le «Rassemblement nationaux» de Marine Le Pen dans une forme de réplique du duel de 2017, au grand dam de leurs concurrents qui veulent encore faire entendre leurs voix. En France, la campagne a fin vendredi à minuit après les derniers meetings, et les électeurs de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Polynésie française voteront dès samedi, avant la métropole et le reste de l’outre-mer dimanche. Dans le match LREM/RN, ce dernier confirme sa position en tête des intentions de vote selon les derniers sondages, qui créditent le parti de Marine Le Pen de 23% à 25%, contre 22 à 23,5% à celui d’Emmanuel Macron. Un référendum «pour ou contre» Le Pen ou Macron vu comme «un piège débile et infantilisant» par Jean-Christophe Lagarde, tête de liste UDI, vendredi sur «Cnews».

Pour Manon Aubry, «La France Insoumise est» la seule force politique en capacité de déjouer cette espèce de trois nuances de libéralisme de droite incarnée par La République en marche, Les Républicains et le Rassemblement national. Les candidats font tout pour mobiliser un électorat dont la participation s’annonce faible, entre 40% et 44% selon les sondages (42,4% lors du dernier scrutin en 2014), et qui ne s’est pas passionné pour une campagne brouillonne, malgré les débats télévisés dont l’audience a plafonné à quelque 2 millions de téléspectateurs dès le premier en avril. Le Chef de l’État, monté en première ligne pour faire barrage au RN et à un «risque de dislocation» de l’Union européenne, a appelé mercredi à «la mobilisation générale» pour convaincre, tandis que son Premier ministre a bouclé jeudi soir près d’Orléans sa tournée de soutien à la liste de la majorité par un énième appel de la même teneur. Marine Le Pen n’a cessé de plaider pour un «vote utile» contre LREM, appelant M. Macron à démissionner en cas de défaite dimanche. 

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