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La CGEM et la BAD sur un projet d’appui aux TPE-PME

Partenariat «historique» entre la CGEM et la Banque africaine de développement. Les deux institutions ont signé le 21 juin à Casablanca un accord de don de 560.000 dollars. Objectif, financer la réalisation d’une étude sur les avantages import-export par pays et la mise en place de services au profit des entreprises marocaines souhaitant s’implanter en Afrique.

La CGEM et la BAD sur un projet d’appui aux TPE-PME
L’accord de don a été signé le 21 juin à Casablanca entre Salaheddine Mezouar, président de la CGEM, et Leïla Farah Mokaddem, représentante permanente de la BAD au Maroc. Ph. Sradni

Partenariat stratégique entre la Banque africaine de développement (BAD) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Les deux institutions ont signé le 21 juin à Casablanca un accord en vertu duquel l’institution panafricaine accorde un don de 560.000 dollars à la CGEM. Objectif : consolider l’intégration régionale du Maroc à travers son secteur privé. Concrètement, l’argent servira à financer la réalisation d’une étude sur les avantages import-export par pays, la mise en place de services pertinents au profit des entreprises marocaines souhaitant s’implanter en Afrique et l’organisation d’un forum dédié à la PME africaine en 2020. «Ce partenariat, premier du genre dans le continent, vient appuyer et renforcer les efforts du secteur privé dans le processus d’intégration économique de l’Afrique. Les TPE-PME sont les véritables moteurs de croissance. C’est pour cela qu’il est primordial de soutenir leurs efforts d’investissement», déclare Salaheddine Mezouar, président de la CGEM, en marge de la signature de l’accord de don avec la BAD, le 21 juin à Casablanca. Pour Leïla Farah Mokaddem, représentante permanente de la BAD au Maroc, l’accord de don est en «parfaite harmonie» avec l’une des priorités de la Banque qui consiste à assurer plus d’intégration industrielle dans le continent.

En effet, dans sa stratégie, l’institution mise beaucoup sur le secteur privé pour stimuler la croissance en Afrique. «Le développement du secteur privé est le moteur d’une croissance économique durable et inclusive. Ce constat fait l’unanimité au sein des principales institutions financières et de développement internationales. La BAD a, ainsi, érigé le développement du secteur privé au rang de ses priorités pour réduire la pauvreté et soutenir une croissance durable sur le continent», explique la Banque. À travers ses différentes interventions dans le continent, la BAD entend améliorer l’environnement des affaires, appuyer les entreprises privées et renforcer les institutions et systèmes financiers. À cela s’ajoute la promotion de l’intégration régionale et le commerce. 
La Banque affirme disposer d’un éventail d’instruments financiers, de catégories de risques différents, qui vont de la créance garantie de premier rang à la participation directe au capital, en passant par des instruments quasi équivalents à des fonds propres. 
Quand la BAD détient des participations directes au capital d’institutions financières, la majorité de ses placements en actions le sont à travers des fonds de capital-investissement. 

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