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Chams Eddoha Ataa-Allah expose ses mémoires en racines

La prestigieuse galerie Bab Rouah accueille, du 4 au 17 janvier, la nouvelle collection picturale de l’artiste-peintre Chams Eddoha Ataa-Allah, et ce sous l’intitulé «Racines». Cette exposition, organisée par le ministère de la Culture et de la communication, propose des moments de mémoire qui revisitent ce qui a retenu l’attention de l’artiste, depuis son jeune âge, à travers une réflexion et un style de peinture propres.

Chams Eddoha Ataa-Allah expose ses mémoires en racines
Les toiles de Chams Eddoha sont un vrai livre où on peut lire les histoires qu’elle veut raconter et présenter au public.

Quoi de plus enchantant que d'entamer l’année avec cette prestation d’envergure qui dévoile les œuvres de Chams Eddoha Ataa-Allah ? La philosophie de l'artiste met en relief des Racines qui racontent la profondeur humaine, le sens de l’esthétique, du patrimoine, de la nature et sa relation avec tout ce qui est abstrait et surréaliste, d’une manière académique où la recherche dans la profondeur de la technique et des sujets fait la priorité de la démarche de l’artiste. Ses émotions et sa spontanéité dans le travail distinguent son style et lui donnent une personnalité. Très attachée à son identité et sa culture, Chams Eddoha en extrait tout ce qui la touche et lui tient tant à cœur. Ses toiles sont un vrai livre où on peut lire les histoires qu’elle veut raconter et présenter au public. Rappelons que la plasticienne Chams Eddoha, originaire de Ksar El Kébir, est diplômée de l’École des beaux-arts de Tétouan en 1960.

La même année où elle a réalisé sa première exposition sous le label du ministère de la Jeunesse et des sports. Plusieurs prestations ont suivi au Maroc et à l’étranger, enrichissant sa carrière, de plus en plus approuvée par les professionnels de l’art. Ses œuvres, qui dénotent une chaleur et une vivacité incroyables, attirent les plus fins connaisseurs. En évoquant sa peinture lors d’une exposition à Casablanca en 2014, le critique d’art Moulim El Aroussi a indiqué que «Chems Eddoha raconte sa vie en peinture, mais aussi en narration. Elle s'en souvient comme si c'était hier. Transportée d'un espace à un autre, d'une civilisation vers une autre, elle a pu s'y adapter, mais sans perdre le profond attachement à sa culture d'origine. Elle la reprend dans sa peinture. Elle la raconte avec une très grande simplicité, doublée d'une poésie qui coule à travers un chromatisme tout à fait particulier...» Une belle analyse qui nous plonge dans l’univers poétique de Chams Eddoha Ataa-Allah. 

 

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