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Un Chantier Royal ouvert pour la préservation d’un pan inestimable du patrimoine national

Le programme complémentaire de mise en valeur de la médina de Fès (2018-2023) qui mobilise des investissements de l’ordre de 583 millions de dirhams confirme la volonté de S.M. le Roi de faire de la réhabilitation des médinas des différentes villes du Royaume un chantier ouvert pour la préservation d’un pan inestimable du patrimoine national.

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L’ancienne médina de Fès a été encore une fois mise à l’honneur lundi par la visite effectuée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à des sites historiques ayant fait l’objet de travaux de restauration dans le cadre des programmes de réhabilitation et de mise en valeur de l’ancienne médina de la capitale spirituelle du Royaume. Cette Haute Sollicitude Royale envers la médina de Fès et ses habitants s’est manifestée de nouveau lundi à travers le lancement par le Souverain des travaux de restauration du musée «Al Batha» et de construction d’un musée de la culture juive, deux projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme complémentaire de mise en valeur de la médina de Fès (2018-2023) qui mobilise des investissements de l’ordre de 583 millions de dirhams. Ce programme, qui confirme la volonté de S.M. le Roi de faire de la réhabilitation des médinas des différentes villes du Royaume un chantier ouvert pour la préservation d’un pan inestimable du patrimoine national, porte sur la restauration de 11 monuments historiques et sites emblématiques, de 10 lieux de culte (mosquées et écoles coraniques), de 37 lieux de bien-être (hammams, fontaines et lieux sanitaires), la réhabilitation de 39 lieux d’artisanat et de commerce traditionnel, l’amélioration du paysage urbain et du cadre bâti (15 sites), ainsi que la réhabilitation de Dar Al Makina.
Ce programme d’envergure se trouve conforté par la mise en œuvre d’un autre programme d’aménagement de parkings, de réhabilitation des espaces publics, et d’installation d’un dispositif d’information. Doté d’une enveloppe budgétaire globale de 400 millions de DH, ce programme vise l’amélioration de l’accessibilité à l’ancienne médina à travers l’aménagement de huit parkings (Bab El Hamra, Bab Jdid, Bin Lamdoune, Oued Ezzhoun, Bab El Kissa, Aïn Azelitine, Bab Boujloud, Sidi Bounafaâ) avec une capacité de près de 3.200 places, le pavage des routes sur 23 km, l’adressage des rues, ruelles, places et placettes dans la Médina de Fès et l’installation de bornes d’information au service des habitants, des visiteurs et des touristes.
Ces deux projets phares d’une enveloppe globale de 983 millions de DH s’inscrivent en parfaite continuité des programmes, déjà réalisés, de restauration des monuments historiques et de traitement des bâtiments menaçant ruine de la Médina de Fès et qui avaient porté sur la restauration de 27 monuments historiques, notamment des médersas, des fondouks, des ponts, des souks, des tanneries, et des bordjs. Bénéficiant à plus de 1.600 personnes (artisans, commerçants, et étudiants), ces programmes ont également permis le traitement de plus de 2.200 édifices menaçant ruine dans l’ancienne médina de Fès, cette cité millénaire, inscrite en 1981 au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco, qui compte plusieurs monuments, notamment ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées, ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles. Cette bienveillance du Souverain à l’égard du patrimoine national se manifeste aussi à travers le programme complémentaire de valorisation de la médina de Rabat (325 millions de dirhams), le programme de mise en valeur de l’ancienne médina de Marrakech (2018-2022), doté d’une enveloppe de 484 millions de dirhams, les deux programmes de réhabilitation et de valorisation des anciennes médinas de Salé (900 millions de DH) et de Meknès (800 millions de DH) et de deux autres programmes complémentaires pour les anciennes médinas de Tétouan (350 millions de DH) et Essaouira (300 millions de DH). Il en est ainsi de la troisième phase du programme des habitats menaçant ruine, faisant partie intégrante du programme de réhabilitation de l’ancienne médina de Casablanca, dont le Souverain avait ordonné l’élaboration en mai 2018.
Élaborés conformément aux Hautes Instructions Royales, ces programmes de nouvelle génération ont pour objectifs la valorisation de ces anciennes médinas, l’amélioration des conditions de vie de leurs habitants, la préservation de leur patrimoine architectural, matériel et immatériel, et la promotion de leur richesse culturelle authentique. Mobilisant d’importants investissements, ces programmes visent également le renforcement de la dynamique de développement que connaissent ces cités historiques et de leur attractivité touristique et culturelle, la promotion de leur héritage civilisationnel et humain, outre l’amélioration substantielle des revenus des populations et le développement de l’économie sociale.
Ils se déclinent notamment à travers la réhabilitation des sites historiques d’activités économiques (Fondouks, ateliers, souks), des mosquées, des écoles coraniques et des musées, le traitement des édifices menaçant ruine, l’amélioration de l’accessibilité à ces médinas via l’aménagement de parkings, la rénovation du système de signalisation et la mise en place d’un système d’information électronique pour le renforcement de l’offre touristique. Ces ambitieux programmes s’inscrivent dans la droite ligne de la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à préserver le patrimoine national dans toutes ses formes d’expression et de le protéger au bénéfice des générations montantes et futures. 


Serge Berdugo : L’Initiative Royale de créer un musée de la culture juive est d’une portée symbolique «extraordinaire»

L’initiative de S.M. le Roi Mohammed VI de créer un musée de la culture juive est d’une portée symbolique «absolument extraordinaire», a affirmé, lundi, le secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc (CCIM), Serge Berdugo. «Créer ce lieu de mémoire dans une ville berceau de la civilisation marocaine, où l’empreinte du judaïsme marocain a été des plus marquantes, montre le dessein du Souverain de voir que tous les courants qui ont irrigué la civilisation marocaine soient présents», a déclaré M. Berdugo en marge de la cérémonie de lancement des travaux de restauration du musée «Al Batha» et de construction d’un musée de la culture juive. Il s’est dit «certain» que ce musée aura un rôle symbolique d’une «très grande valeur à l’extérieur», en ce sens que «les gens viendront voir comment, pendant des centaines d’années, juifs et musulmans vivaient paisiblement au Maroc et créaient un art de vivre ensemble». «Comme l’a souligné S.M. le Roi dans son discours au moment de recevoir le Pape François, dans un monde qui manque autant de repères, le Maroc balise la voie vers une véritable tolérance sans aucune ambiguïté», a-t-il souligné. M. Berdugo a ajouté qu’«ensemble, nous allons nous atteler à montrer tous les bijoux de la civilisation marocaine pour que le monde entier puisse se rendre compte encore une fois de ce que sera le Maroc de demain». 

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