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Les cinq raisons de l'ONU d'impliquer les femmes

À l'approche de la Journée internationale de la femme, la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique a recensé les 5 raisons de l'implication de la gent féminine dans la lutte contre le dérèglement du climat. «Les femmes font généralement face à des risques plus importants liés aux impacts du changement climatique en raison des rôles, responsabilités et normes culturelles», argumente l'ONU.

Les cinq raisons de l'ONU d'impliquer les femmes

«Les femmes jouent un rôle important dans la gestion des ressources hydriques. C'est presque toujours à elles qu'incombent la collecte, l'utilisation et la gestion de l'eau servant à la famille ainsi que la responsabilité des cultures irriguées et pluviales». Si ce constat de la FAO porte sur la gestion des ressources hydriques, traditionnellement dévolue aux femmes, la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique étend l'implication de la gent féminine à l'ensemble des aspects de la lutte contre la dégradation de l'environnement et pas uniquement parce qu'elle représente la moitié de la population mondiale. À la veille de la célébration de la journée mondiale de la femme, le 8 mars, la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique a recensé cinq raisons de l'implication des femmes sur le thème «Penser égal, construire intelligemment, innover pour le changement». Selon les Nations unies, les femmes autochtones ont subi les effets du changement climatique pendant des générations et ont été des précurseurs de la conservation de l'environnement. «Leurs connaissances contribuent à renforcer la résilience face aux impacts climatiques et à réduire les émissions de gaz à effet de serre». Ce savoir-faire s'illustre surtout en agriculture, secteur où les femmes représentent environ 43% de la main-d'œuvre agricole dans les pays en développement.  «Lorsqu'elles bénéficient du même accès aux ressources que les hommes, les femmes peuvent augmenter leurs rendements agricoles de 20 à 30%, et contribuer à la réduction de la faim dans le monde de 12 ou 17%», selon l'ONU.  De plus, les femmes sont généralement les premières intervenantes dans les interventions communautaires lors de catastrophes naturelles, sont des leaders dans la réduction des risques de catastrophe et contribuent à l'après-relèvement en répondant aux besoins de leurs familles en matière de relèvement rapide et en renforçant leur communauté. À ce sujet, le Programme des Nations unies pour le développement rapporte que les femmes et les enfants ont 14 fois plus de risques de mourir dans une catastrophe naturelle que 
les hommes. 

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