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Un cinquième suspect mineur interpellé à Strasbourg

Un cinquième suspect mineur  interpellé à Strasbourg
Quatre hommes sont soupçonnés d’avoir projeté de commettre un attentat au début du ramadan, et avaient effectué des repérages aux abords de l’Élysée. tttt Ph. AFP

Un mineur de 16 ans a été interpellé mardi matin à Strasbourg et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur un attentat récemment déjoué contre la police, a appris l’AFP de source judiciaire confirmant une information de TF1. Quatre hommes, dont un mineur de 17 ans, ont été mis en examen et écroués le 30 avril dans cette affaire. Ils sont soupçonnés d’avoir projeté de commettre un attentat au début du ramadan, et avaient effectué des repérages aux abords de l’Élysée et d’un commissariat de banlieue parisienne. «Les services de renseignement le soupçonnent d’avoir été chargé de diffuser une vidéo d’allégeance à Daech (acronyme arabe du groupe État islamique, ndlr) pour le compte du commando», rapporte le média, confirmé par une source proche du dossier. Les quatre premiers suspects avaient été interpellés le 26 avril, à Paris et en Seine-Saint-Denis, après avoir tenté de se procurer des armes. Les enquêteurs pensent que leur action devait coïncider avec les débuts du ramadan, qui a commencé lundi. «Divers projets ont été évoqués» par les suspects «avec pour point commun les forces de l’ordre», dont celles en position devant le siège de la présidence de la République, avait indiqué une source proche de l’enquête. Selon une autre source proche du dossier, le groupe, alors sous surveillance poussée dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 1er février, s’était rendu devant l’Élysée pour observer les patrouilles de police. Le 30 avril, ces quatre hommes ont été mis en examen par un juge antiterroriste parisien pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et placés en détention provisoire. Parmi eux figure un mineur de 17 ans déjà arrêté pour avoir tenté de partir faire le jihad en Syrie en février 2017. Les trois adultes, âgés de 26, 39 et 38 ans, étaient jusqu’ici connus pour des faits de droit commun. Lors de leurs gardes à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure, ils n’ont pas contesté leur adhésion aux thèses islamistes radicales. Les forces de sécurité figurent parmi les cibles récurrentes désignées dans les mots d’ordre diffusés par l’organisation État islamique. 

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