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Les révélations concernant de présumés attouchements sexuels plongent le Raja dans la tourmente. Acculé, le club est sorti de son silence samedi, en publiant un communiqué dans lequel il assure déposer une plainte auprès des autorités judiciaires contre le présumé pédophile, qui a été licencié aussitôt que le club a eu écho de cette affaire de mœurs. Le Raja, qui tente de se redresser financièrement après la grave crise qu’il a traversée, n’avait pas besoin de ça.
À l’heure où le club tente de repartir de l’avant, cette affaire salissante vient le perturber. L’affaire est grave et ses répercussions peuvent nuire dangereusement au club qui fait de la formation des jeunes l’une de ses priorités. Cette prise de parole du Raja via son communiqué de presse vise donc à rassurer les parents des enfants qui suivent leur formation footballistique au sein du club, mais aussi à faire preuve de transparence dans cette affaire.
C’est dans ce contexte pesant que les responsables du club ont rencontré le personnel et les responsables des équipes de jeunes, tout en mettant en avant les mesures de sensibilisation et de prévention pour protéger les jeunes joueurs. Le club assure également un suivi psychologique au jeune joueur. De toute façon, le Raja n’a pas le choix, il doit faire toute la lumière sur cette affaire d’une extrême gravité.
Redouane Hajri, nouveau directeur du centre de formation
Remue-ménage dans la direction technique du Raja. Éclaboussé par le scandale de pédophilie, le Raja a licencié Zakaria Outaleb de son poste de directeur du centre de formation et a nommé Redouane Hajri à sa poste. Après avoir passé ses diplômes, Hajri a travaillé aux côtés de l’ancien entraîneur du club, le Portugais Jose Romao. Il a, en outre, entraîné les catégories des jeunes du Raja, notamment l’équipe espoirs. En plus de son savoir-faire, Hajri est connu pour ses grandes qualités humaines.
