«L’importance de cette réunion tient au fait que ce chantier de règne a pu emprunter son petit bonhomme de chemin vers l’instauration des piliers et des structures indispensable pour l’élaboration et la réalisation des projets à dimension sociale», a souligné Mansour Kartah, gouverneur de la province de Khémisset, au terme d’une allocution qu’il a prononcée lors de cette rencontre. Le même responsable a rappelé que l’Initiative nationale pour le développement humain ne doit pas être conçue comme un ensemble de projets ou de réalisations, mais comme un mode de réflexion et une nouvelle méthode d’élaboration de projets inscrits dans une approche participative, astreints à la bonne gouvernance, gérés par des ressources humaines qualifiées et appuyés par le respect du principe de proximité dans la résolution des problématiques entravant leur réalisation.
Pour sa part, le chef de la division de l’Action sociale a présenté un exposé détaillé sur les projets qui seront réalisés dans cette troisième phase de l’INDH. Ces programmes, a-t-il dit, visent de manière générale à élargir le cercle des bénéficiaires des prestations et des infrastructures sociales de base, à encourager les activités à revenus stables, à répondre aux besoins des personnes en situation précaire et à faciliter leur intégration. La phase 2019-2023 comprend également un volet ciblant les générations montantes, «qui seront accompagnées, dès l’enfance, à travers la santé de la mère et de l’enfant et l’éducation primaire», a-t-il expliqué.
L’Initiative nationale pour le développement humain aborde sa troisième phase, dans la province de Khémisset, à travers l’approbation, par le Comité provincial de développement humain, d’une série de projets où les jeunes occupent une place de choix. L’INDH entend, dans ce sens, accompagner le département de l’Éducation nationale dans la généralisation de l’enseignement, particulièrement dans les régions reculées, ainsi que dans le soutien et le transport scolaires, l’hébergement et l’orientation, et ce dans l’objectif de lutter contre le décrochage scolaire qui constitue un véritable fléau. Abdelkébir Eddoha