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Une commission interministérielle pour la gestion intégrée des risques

Une gestion intégrée des risques est plus que nécessaire dans un monde interconnecté. C'est l'idée phare formulée, hier, lors de la première journée du Forum international du Risk-Management qui s'achève aujourd'hui à Casablanca.

Le Forum international du Risk-Management (FIRM), qui clôt aujourd’hui ses travaux de deux jours à Casablanca, a permis de faire avancer le débat. Et ce, en donnant l’occasion aux managers de découvrir des bonnes pratiques et des solutions techniques et technologiques à mettre en place progressivement pour évaluer, analyser, gérer et maitriser les risques.
Ainsi, l’idée phare qui ressort de cet événement, organisé par l’agence Interworld en partenariat avec l’Association pour le management des risques et des assurances de l'entreprise au Maroc (AMRAEM) et qui a attiré plus de 150 participants, est la nécessité d’une gestion intégrée des risques. «Dans un monde de plus en plus interdépendant, la gestion des risques exige de reconnaître que les risques ne peuvent plus être gérés de manière isolée», fait remarquer Aziz Derj, président de l’AMRAEM. Par conséquent, note-t-il, «une approche plus cohérente à l’échelle de l’entreprise de la gestion des risques, menée par la direction au plus haut niveau, et qui consiste à évaluer à établir des priorités, à gérer et à financer les principaux risques d’une organisation est devenue une bonne pratique dans le secteur privé». Une telle approche ne concerne, d’ailleurs, pas seulement les entreprises, mais également les gouvernements, souligne-t-il, notant que cette nécessité n’échappe pas au gouvernement marocain qui planche sur une stratégie nationale de gestion intégrée des risques. Une commission interministérielle devra ainsi voir le jour, selon le même intervenant.
Dans le contexte actuel, où le monde est «profondément interconnecté», de nouveaux risques ont surgi, nécessitant de nouveaux outils pour aider à gérer et à atténuer les impacts potentiels, martèle-t-il.
Ainsi, explique l'expert, le rôle du Risk-Manager, de l’assureur et du courtier d’assurance doit évoluer avec les nouvelles évolutions des risques, puisque «notre vulnérabilité est croissante face aux risques systémiques». Par conséquent, conclut-il, les assureurs et courtiers d’assurance doivent fournir de nouvelles garanties qui peuvent protéger contre les pertes de revenus dues à ces nouveaux risques et offrir de nouveaux services adaptés à cette nouvelle configuration de risque systémique.
Parmi les risques débattus par les intervenants lors de cet évènement, qui en est à sa cinquième édition, figurent ceux liés au paiement, à la solvabilité basée sur le risque, aux risques projets et risques chantiers et ceux liés à la digitalisation. Ainsi, deux responsables, Alexander Novoselov et Paul Rendall, du groupe international Creditinfo, fournisseur de services spécialisé dans l’information de crédit et la gestion des risques, sont revenus sur les best practices dans ce domaine. 
Les risques liés à la digitalisation ont également été traités par Ahmed Kouddane, DG du cabinet Synthèse Conseil. Il a notamment insisté sur la nécessité d’une bonne gestion des conséquences de la présence de l’entreprise sur le Net. De ce fait, il estime que le webmaster est désormais une fonction qui s’impose et que des fonctions sont à externaliser par les entreprises. 

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