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Le conseil de surveillance de PSA se réunit aujourd’hui

Le conseil de surveillance du groupe PSA doit tenir, ce mardi, une réunion décisive pour le projet de fusion avec FCA. La gouvernance à long terme et le niveau de participation du chinois Donfgeng dans le futur groupe figurent parmi les points les plus attendus de cette réunion.

Le conseil de surveillance de PSA se réunit aujourd’hui
Par le passé, les deux groupes se sont dits confiants de trouver un accord avant la fin de l’année 2019.

PSA et Fiat Chrysler devraient tenir le calendrier qu’ils s’étaient fixé. Après avoir rendu public leur projet d’union le 31 octobre, les deux constructeurs doivent annoncer cette semaine qu’ils sont tombés d’accord sur la signature d’un mémorandum d’entente. Selon Reuters, le conseil de surveillance de PSA se réunit ce mardi. «La famille Peugeot et la banque publique BPI, deux des principaux actionnaires de PSA, ont demandé des assurances pour que le schéma de gouvernance initial survive à Carlos Tavares si celui-ci venait à s’en aller», ont déclaré à Reuters deux sources «proches» de PSA. L’État-major de FCA devrait ratifier à son tour le projet avec le groupe tricolore. En tout cas, «rien n’indique que la demande de clarification des actionnaires du groupe français puisse être considérée comme un obstacle à la signature d’un accord», indique l’agence britannique. La gouvernance à long terme est sans doute le point le plus attendu lors de la réunion du conseil de surveillance. PSA et Fiat Chrysler annonçaient fin octobre «une fusion à 50-50», avec une gouvernance «équilibrée», chaque camp ayant le pouvoir de nommer 5 des 10 membres du conseil de la future entité. «Mais PSA disposera d’un avantage : son patron Carlos Tavares est pressenti pour être le PDG du nouvel ensemble pour une durée minimale de cinq ans, et il siégera à ce titre comme onzième membre du conseil d’administration», décrypte les Echos.fr. Le niveau de participation du chinois Donfgeng dans le futur groupe constitue un autre point d’interrogation, selon le site de BFM TV. «Un poids trop important au capital du constructeur franco-italo-américain pourrait gêner le feu vert de Washington au projet, mais cette présence reste en interne jugée précieuse pour maintenir un accès au marché automobile géant de Chine», développe la même source. Par le passé, les deux groupes se sont dits confiants de trouver un accord avant la fin de l’année 2019, malgré l’inconnue de l’action en justice engagée par General Motors contre FCA. En novembre, GM a porté plainte aux États-Unis contre FCA «pour racket, accusant son rival de corruption lors de ses négociations avec le syndicat UAW afin d’obtenir des avantages indus sur les salaires et les conditions de travail», rappelle la presse étrangère. Le constructeur italo-américain a répondu en reprochant à GM de vouloir perturber son projet de rapprochement avec PSA. Rappelons que le projet de fusion doit donner naissance au quatrième constructeur mondial avec 8,7 millions de véhicules vendus chaque année.

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