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Conseil de la ville : L’ordre du jour de la session de février passe comme une lettre à la poste

Réuni en session ordinaire au titre du mois de février, le Conseil de la ville a approuvé, à l’unanimité, les 41 points à l’ordre du jour de cette première séance. Deux autres réunions sont programmées, dans le cadre de la même session, le 21 février prochain.

Conseil de la ville : L’ordre du jour de la session  de février passe comme une lettre à la poste
À la fin de la séance, les élus ont approuvé, à l’unanimité, la totalité des points à l'ordre du jour. Ph : Seddik
Le Conseil de la ville de Casablanca a tenu, hier jeudi, la première séance de sa session ordinaire au titre du mois de février. Au total, 41 points figuraient à l’ordre du jour de cette session, dont les deux autres séances sont programmées le 21 février prochain. Les élus devaient ainsi plancher sur plusieurs points à l’importance capitale pour la métropole, parmi lesquels figurent plusieurs volets liés à la gestion déléguée, à l’affichage, aux recettes et aux dépenses de la ville au titre de l’année 2018. 

À la fin de la séance, les élus ont approuvé, à l’unanimité, la totalité des points à l'ordre du jour. Ainsi, il était question d’examiner les nouveaux contrats de gestion déléguée des services de propreté et de collecte des déchets ménagers. En ce sens, depuis le temps où le Conseil de la ville avait résilié, en septembre 2017, les contrats le liant aux sociétés Sita El-Beïda et Averda, la gestion des déchets solide est gérée de manière transitoire par un opérateur de la place. Les élus devront, ainsi, confier la gestion de ce secteur vital à de nouveaux opérateurs, à travers un nouveau cahier des charges et de nouvelles conditions. 

La présidence du Conseil communal devait également dresser un premier bilan de son mandat à mi-chemin, avec le souhait de susciter un débat autour des réalisations et afin de faire une évaluation du travail du Conseil durant cette période. Une initiative que le bureau de cette instance souhaiterait instaurer. Il était également question de présenter les documents comptables inhérents aux recettes et aux dépenses du Conseil au titre de l’année 2018. Une première dans les annales de l’assemblée locale, puisque la présentation des comptes et de la gestion du budget de l’année précédente n’avait lieu, par le passé, qu’en milieu d’année (juin-juillet). 

Parallèlement, les élus devaient se pencher sur des projets très anciens, datant des années 1980 pour certains, et tenter de leur trouver une solution définitive, à l’image du marché Al-Massira, ou des années 1990 (marché Dallas), des points réputés pour une anarchie régnante. À ce propos, la présidence du Conseil aurait trouvé des solutions d’ordre financier, technique et légal afin de mettre un terme aux dysfonctionnements qui caractérisent ces projets. L’objectif est de transformer ce qui est qualifié de «points noirs» en projets de développement au profit de bénéficiaires en suspens depuis plusieurs décennies.

Le Conseil de la ville devait également approuver le projet de programmation de la troisième phase du crédit accordé par la Banque mondiale, dont le montant global avoisine 2 milliards de DH. Parmi les points à l’ordre du jour figurait aussi une révision des prérogatives des Sociétés de développement local (SDL). En ce sens, il s’agit d’optimiser leur rendement en leur affectant tout ce qui a trait à leur vocation et qui était du ressort d’une autre SDL. À titre d’exemple, Casablanca Transport héritera de tout le pack relatif aux transports et aux déplacements (stationnement, signalisations, gare routière, etc.). Idem pour Casablanca Environnement, qui aura désormais à sa charge la gestion du secteur de la propreté, la décharge publique, les espaces verts et parcs, etc.

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