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Des conséquences climatiques oui, mais pas dans l’immédiat

Quelles conséquences pourrait avoir le retrait américain de l’Accord de Paris, entré en vigueur en novembre 2016 ? Les conséquences climatiques ne devraient se faire ressentir qu’en cas de réélection de M. Trump en 2020. Pour l’heure, la plus forte baisse des émissions de gaz à effet de serre est venue des États-Unis selon l’Agence internationale de l’énergie dans son rapport couvrant la période 2017-2018.

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«L’entrée en vigueur de l’Accord de Paris le 4 novembre 2016 était la plus rapide de tous les accords internationaux», a régit Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), suite à l’officialisation du retrait des États-Unis de cet Accord qui ambitionne de limiter le réchauffement planétaire entre 1,5 et 2 °C d’ici 2050. Avant même cette annonce du deuxième plus grand pollueur au monde, l’ensemble des projections indique un réchauffement de 3 °C avec des impacts irréversibles sur les écosystèmes naturels. 
Le 1er juin 2017, le Président américain, Donald Trump, avait annoncé le retrait de son pays de l’Accord de Paris. Le 4 novembre, le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU, dépositaire de l’Accord. «Cette lettre constitue une notification par les États-Unis d’Amérique de son retrait de l’Accord de Paris. Conformément à l’article 28, paragraphe 2, de l’Accord de Paris, le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris prend effet à l’expiration d’un délai d’un an à compter de la date à laquelle vous recevez cette notification», indique la lettre du secrétaire d’État. «Le fardeau économique injuste imposé aux travailleurs, aux entreprises et aux contribuables américains», explique M. Pompeo. Mais quelles conséquences pourrait avoir ce retrait qui a bien évidemment suscité une volée de critiques à travers le monde ?  
À en croire certains experts, si des conséquences devaient y avoir, elles ne devraient se faire ressentir qu’en cas de réélection de M. Trump en 2020. Pour l’heure, « a plus forte baisse (des émissions de gaz à effet de serre, ndlr) est venue des États-Unis principalement en raison du déploiement accru des énergies renouvelables», a indiqué l’Agence internationale de l’énergie dans son rapport couvrant la période 2017-2018. Cette baisse intervient alors que les émissions mondiales de gaz à effet de serre avaient augmenté, au niveau mondial, de 1,4% en 2017, atteignant un sommet historique de 32,5 gigatonnes. C’était la première augmentation en trois ans. 

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