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Un conte de fées amer symbolisant la douleur de vivre entre êtres humains

Comme chaque année, l’Institut culturel italien au Maroc offre au public de la capitale un spectacle de danse exceptionnel. Cette fois-ci, ce sera le «Bolero-Sagra» de la MM Contemporary Dance Company qui se produira le 31 mars au Théâtre national Mohammed V. Ce spectacle est organisé en collaboration avec le ministère de la Culture d’Italie et la région Emilia-Romagna.

Un conte de fées amer symbolisant la douleur de vivre entre êtres humains
Le spectacle de Danse Bolero sera présenté à Rabat dans sa nouvelle version chorégraphique

Dans le cadre de sa riche programmation artistique et culturelle, qui consiste à s’ouvrir sur le Maroc, l’Institut culturel italien a sollicité la MM Contemporary Dance Company à se produire à Rabat, en offrant son magnifique «Bolero-Sagra» dirigé par le chorégraphe et directeur artistique Michele Merola. Grâce aux travaux de ce dernier et aux créations signées par des chorégraphes européens et italiens, dont Mats Ek, Gustavo Ramirez Sansano, Karl Alfred Schreiner, Emanuele Soavi, Enrico Morelli, la compagnie est arrivée à séduire les plus fins connaisseurs et passionnés de la danse contemporaine dans les quatre coins du monde (Corée, Colombie, Canada, Allemagne, Belgique, États-Unis, Maroc), où le spectacle remporte énormément de succès. Ce qui lui a valu plusieurs Prix et distinctions, à savoir «Danza&Danza» (2010) et «Europaindanza 2017». Et ce en récompense à son chorégraphe et ses danseurs (Paolo Lauri, Fabiana Lonardo, Enrico Morelli, Giovanni Napoli, Nicola Stasi, Gloria Tombini, Lorenza Vicidomini), qui évoluent sur scène avec beaucoup de maîtrise. À Rabat, ces danseurs vont présenter le spectacle de Danse Bolero dans sa nouvelle version chorégraphique où, selon la Compagnie, «Merola s’est confronté à une musique obsessive et répétitive, en cherchant d’en comprendre l’identité, la raison et la fonction.

À la fin de ce parcours, l’inspiration du chorégraphe s’est focalisée sur l’éventail inépuisable des rapports humains, et en particulier ceux de couple, dans lesquelles, souvent, on enregistre les distances réciproques et inconciliables entre hommes et femmes, ce “mur transparent” qui les sépare. Ainsi, dans les différentes nuances prises par la danse, la chorégraphie décline la variété des humeurs qui “circulent” autour et dans le rapport de couple». Et d’ajouter qu’en intervenant sur cette musique en tant que compositeur, Corrias a créé sa propre partition musicale, librement inspirée de la version originale du morceau de Ravel. «La nouvelle partition a été composée en analysant attentivement les pages de Bolero. Elle s’intègre parfaitement avec celui-ci, en s’intercalant en trois moments différents». 
Dans la version de Merola, Bolero est donc racontée comme une histoire, qui n’est pas fantastique mais possible, cependant pertinente dans le monde réel. Depuis les coups suggestifs de la caisse claire initiale, jusqu’à «l’explosion» finale de tout l’orchestre, la danse, en symbiose étroite avec la musique, véhicule une sorte de «conte de fées amer», abstraite allégorie de la douleur de vivre et de l’incompréhension entre les êtres humains. Rappelons que la MM Contemporary Dance Company est une compagnie de danse contemporaine dirigée par le chorégraphe Michele Merola. Elle a été fondée en 1999 en tant que centre de production d’événements et de spectacles et comme promotrice de projets et d’ateliers avec l’objectif de favoriser les échanges et les alliances entre les artistes italiens et internationaux, témoins et porte-parole de la culture contemporaine. 

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