Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Culture

Coup d’envoi des premières Assises des industries culturelles et créatives

C’est aujourd’hui que démarrent à Rabat les tant attendues Assises des industries culturelles et créatives, pour prendre fin demain 5 octobre 2019. Organisées par le ministère de la Culture et de la communication (MCC) et la Fédération des industries culturelles et créatives (FICC) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ces premières rencontres ont l’ambition de réunir l’ensemble des acteurs professionnels et parties prenantes publiques et privées, fédérer les entrepreneurs du secteur organisés en 7 filières : 
arts visuels et contemporains, musique, spectacle vivant, édition et librairie, cinéma, audiovisuel, établissements culturels et espaces pluridisciplinaires. Cette nouvelle perspective permettra également d’établir une feuille de route constructive et collaborative favorisant l’émergence d’une industrie culturelle et créative génératrice de revenus, de valeur et d’emplois à travers l’ensemble de nos régions.
Au programme : cinq panels, après une séance plénière d’ouverture officielle, qui aborderont des thématiques concrètes autour des «Enjeux et moyens du développement des ICC au Maroc», «La richesse des identités culturelles, un capital à valoriser», «L’écosystème culturel en quête d’évolution», «Les synergies et l’inclusion en tant que leviers d’une nouvelle vision stratégique», «La culture, source d’équité, de modernité et de durabilité» et «Les opportunités de marché pour les arts et la culture au Maroc». 

 Oui, la culture est aussi un levier de croissance

«Asseoir les bases d’une économie de la culture, établir une feuille de route constructive et collaborative, faire émerger une industrie culturelle créative de valeur et d’emplois, professionnaliser le métier et exprimer ses besoins variés» tels sont, entre autres, les objectifs des premières Assises des industries culturelles et créatives, détaillés par Neïla Tazi, présidente de la Fédération des industries culturelles et créatives de la CGEM lors de son passage à l’émission l’Info en Face. Le développement d’une économie de la culture au Maroc nécessite, selon Mme Tazi, l’implication et la collaboration de toutes les parties prenantes pour créer une nouvelle dynamique du secteur dans un cadre planifié, organisé et structuré. La création de valeur relève d’un processus participatif rassemblant pouvoirs publics, élus, législateur, partis politiques, artistes, patronat… afin de développer ensemble des idées et formuler des recommandations. Neïla Tazi, qui n’a pas manqué de rappeler que la culture est aussi un puissant levier de développement, source d’équité, de modernité et de durabilité, a confié au «Matin» que pour réussir ce conclave, un travail très profond a été mené par les deux parties organisatrices pour placer ce capital culturel au cœur des préoccupations et intérêts des dirigeants. Mais aussi, faut-il, a insisté l’invitée de Rachid Hallaouy, savoir exprimer les besoins en termes notamment de budget et de formation». S’engager dans une initiative ambitieuse et créatrice suppose aussi la «construction d’une offre qui permet à un artiste de vivre dignement, d’être entouré d’un écosystème où chaque métier est rémunéré loyalement : une autre façon pour générer de l’emploi». Une des solutions proposées pour aller de l’avant et réaliser les objectifs tracés est le partenariat public-privé (PPP). «Le PPP permet de répondre aux problèmes des infrastructures qui ne sont pas efficaces et ne répondent pas aux attentes du public», regrette la présidente de la Fédération des industries culturelles et créatives de la CGEM, appelant, à cette occasion, à la mise en place d’une vision innovante qui fédère toutes les forces vives de la Nation.

Lisez nos e-Papers