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La criminalité augmente mais la violence baisse

Sur les huit premiers mois de l’année 2019, la criminalité a augmenté de 5,85%, selon la DGSN. Cependant, la criminalité violente a reculé de 5,25% sur un an. De manière globale, Casablanca, Rabat et Fès ont vu leur taux de criminalité régresser.

La criminalité augmente mais  la violence baisse

Les efforts des services de la Sûreté nationale dans la lutte contre la criminalité continuent de porter leurs fruits. Ainsi, la criminalité violente au Maroc a reculé de 5,25% au 15 septembre 2019, sur un an. Le nombre de personnes arrêtées et déférées devant la Justice pour vol sur la voie publique ressort à 23.757, dont 465 femmes et 2.097 mineurs. C’est ce qu’a révélé, jeudi dernier à Salé, Mohamed Dkhissi, le directeur de la Police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en présence du commissaire divisionnaire Boubker Sabik, porte-parole du pôle DGSN-DGST.
«Sur la période allant du premier janvier au 15 septembre 2019, le taux de criminalité à Casablanca a baissé de 6%, soit 577 crimes en moins. Rabat, quant à elle, a affiché un recul de 66% (-4.930). À Fès, le taux a régressé de 27,12%, correspondant à 715 crimes de moins», annonce M. Dkhissi. Selon ce responsable, le nombre global de crimes recensés par la DGSN sur la même période s’est élevé à 449.316, dont la vérité a pu être établie pour 396.970, soit un taux de réalisation de 88,34%. De même, les équipes spécialisées de la Sûreté nationale ont réussi à arrêter 443.728 personnes, dont 16.862 mineurs. Malgré tous ces efforts, le directeur de la Police judiciaire a annoncé que la criminalité globale a augmenté de 5,85% cette année, soit 24.820 affaires supplémentaires, en comparaison avec l’année 2018.
Toujours au 15 septembre, les services de la Sûreté ont saisi environ 113 tonnes de chira. Il a aussi été procédé au traitement de 4.042 affaires liées à la migration illégale qui se sont soldées par le démantèlement de 36 réseaux criminels et l’arrestation de 301 organisateurs d’opérations d’immigration clandestine, et ce grâce à l’expertise technique des équipes de la Police judiciaire. En outre, le nombre des affaires liées aux tentatives avortées de trafic de drogue a nettement progressé (40%). Cela s’est traduit par une augmentation significative de 50% du nombre d’individus arrêtés : 94.010 (62.839 en 2018), dont 308 étrangers. 

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