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Moins d’un quart des services administratifs complètement dématérialisés

Moins d’un quart des services administratifs complètement dématérialisés

Les services de l’administration complètement dématérialisés (niveau 4) représentent 23,27% seulement, révèle une enquête du ministère chargé de la Réforme de l’administration et de la fonction publique. Selon cette étude consacrée à l’évaluation de la maturité des services électroniques, près de 46% des services électroniques de l’administration portent sur l’information seulement (niveau 1), alors que les prestations partiellement dématérialisées ne dépassent pas 28% (niveau 3). Quant aux services fournis aux citoyens, ils sont à 60% de niveau 1, consacré à l’information. Ce constat «reflète une faible préparation électronique», selon les conclusions de l’enquête présentée par le ministre chargé de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, Mohamed Ben Abddelkader, lors d’une journée d’étude jeudi à Rabat.
L’enquête relève que l’index «e-readiness» permettant de mesurer la maturité électronique des services se situe à 48%, un taux calculé sur la base d’un modèle de scoring qui évalue la disponibilité des critères évalués au niveau du service concerné. Au cours de cette Journée d’étude, le ministre a souligné que l’utilisation des technologies de l’information, en tant que priorité dans le chantier de la modernisation de l’administration, offre un mécanisme important pour améliorer les performances de la gestion administrative et fournir efficacement de meilleurs services publics aux usagers où qu’ils soient.
Bien que l’offre des services numérisés au Maroc se soit considérablement développée au cours de la dernière décennie, il n’y a pas eu d’impact positif sur la qualité des prestations aux usagers, en particulier celles nécessitant des transactions et des documents auprès d’autres départements, a-t-il fait observer. Ce constat s’explique notamment par le manque en matière de complémentarité entre les divers départements ainsi que l’absence d’un environnement favorable, concernant en particulier les textes juridiques régissant la transformation numérique, a expliqué M. Ben Abdelkader qui a cité des études réalisées par nombre d’instances et d’organisations nationales et internationales.
Dans ce contexte, il a rappelé le projet de loi relative à l’administration électronique, déposé au secrétariat général de gouvernement, destiné à asseoir les bases d’une administration électronique en mesure de hâter la cadence de ce chantier d’envergure. Cette Journée d’étude avait pour objectif de dresser l’état des lieux de la situation de l’administration électronique au Maroc en termes de vision et de planification stratégique, de politiques e-gov et d’aspects liés à sa mise en œuvre, mais aussi en termes de procédures et services électroniques.

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