Débat sur le nouveau modèle de développement au regard de l’effectivité des droits pour bâtir un développement durable

Des chercheurs ont débattu, vendredi à Dakhla, du nouveau modèle de développement, au regard de l’effectivité des droits et des libertés en tant que fondamentaux d’un développement humain équitable et durable. Lors d’une rencontre organisée par la Commission régionale des droits de l’Homme de Dakhla-Oued Eddahab, sous le thème «L’effectivité des droits de l’Homme et le nouveau modèle de développement», ils ont souligné la nécessité d’œuvrer ensemble pour établir l’interaction entre l’effectivité de la nouvelle génération des droits de l’Homme et le développement.
Lors de cette réunion, à laquelle ont pris part des représentants de plusieurs départements gouvernementaux et des acteurs des droits de l’Homme et associatifs, les participants ont indiqué que l’effectivité des droits doit tenir compte des spécificités de la région, notant que «l’édification de tout modèle de développement passe par les bases de droit». Dans ce cadre, Abdallah Al-Muttaqi, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a fait savoir que le développement repose sur l’adoption d’une méthodologie des droits de l’Homme et d’une approche participative, estimant qu’un modèle de développement intégré est tributaire de l’intégration du capital immatériel, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.