Une délégation d’élus et d’acteurs économiques de la métropole Aix-Marseille-Provence en mission de prospection dans la région du Nord

La présidente de la métropole française Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, a dit espérer entretenir des liens de partenariat «fructueux et pérennes» avec la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, pour «le développement de nos territoires». Mme Vassal, qui a conduit lundi une délégation d’élus et d’acteurs économiques de cette région du sud de la France dans une mission de prospection, s’est réjouie de la multitude des points communs entre les deux régions, «que ce soit en géopolitique de par nos situations : à la fois de Tanger, tournée vers l’Atlantique et la Méditerranée, et Marseille, qui est la porte d’entrée de l’Europe du Sud». La délégation française, forte d’une quarantaine d’hommes d’affaires, s’est réuni, à la fin de sa tournée, avec des acteurs économiques de la région, notamment la Chambre de commerce, d’industrie et de services, le Centre régional d’investissement (CRI) et la section régionale de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et ce dans le cadre d’une mission qui la mènera aussi à Casablanca. «Nous avons travaillé sur des relations maritimes entre le port de Tanger-Med et le port de Marseille Fos, mais aussi le tourisme et la formation», a déclaré à la MAP Mme Vassal, qui a salué un «débat de coopération fructueuse et pérenne pour travailler sur le développement de nos territoires». Elle a souligné l’existence de «beaucoup de potentialités et de volonté» tant dans la région du nord du Maroc qu’à la métropole Aix-Marseille-Provence, créée il y a moins de trois ans. Élue à ce poste en septembre dernier, Mme Vassal a choisi le Maroc pour son premier déplacement, qu’elle espère être «un déplacement qui donne l’espoir de pouvoir créer des liens qui soient à la fois fructueux et surtout pérennes». Pour le président régional de la CGEM, Adil Raïs, cette visite donne l’opportunité d’établir des liens et créer des partenariats avec cette région similaire à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, «avec un port très important et un arrière-pays touristique et rural et une industrie performante». Plusieurs secteurs pourraient intéresser les investisseurs des deux rives, a noté M. Raïs, citant à titre d’exemple l’industrie, la logistique, l’intelligence artificielle et le tourisme.