Instaurer des règles de comportement afin de mieux encadrer le travail des fonctionnaires de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, tel est entre autres l’un des objectifs du nouveau Code de déontologie et des devoirs professionnels des fonctionnaires. Composée de quatre volets, cette nouvelle feuille de route vient traduire les Orientations Royales visant le changement des comportements et des mentalités au sein de l’administration publique, garantir le respect de la loi et renforcer l’esprit de responsabilité chez les fonctionnaires afin de consolider l’efficience de l’administration.
Selon le préambule de ce texte, le Code vient en outre traduire les dispositions prévues par la Constitution et qui mettent l’accent sur l’importance de renforcer le système des valeurs au sein du service public tout en tenant compte de l’aspect semi-militaire du secteur, qui exige la discipline, la soumission aux supérieurs et la préservation du secret professionnel ainsi que l’interdiction de toute activité syndicale. Dans le détail, on apprend que le premier volet du Code comporte un ensemble de règles générales et d’objectifs inspirés de plusieurs dispositions internationales, notamment L’Ensemble de règles minima révisées des Nations unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson Mandela), ainsi que le Statut des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion.
Le deuxième volet porte quant à lui sur les obligations générales dont le fonctionnaire à la Délégation pénitentiaire doit tenir compte, notamment l’abnégation au travail, la discipline, l’intégrité et l’adhésion aux programmes de formation. Ce volet comprend également des règles de la discipline semi-militaire, particulièrement le volet relatif à la conservation du secret professionnel et le respect de la tenue officielle.
S’agissant du troisième volet de ce Code, il porte sur la présentation des règles de bonne conduite vis-à-vis des détenus et des visiteurs des établissements pénitentiaires. Le Code prévoit dans ce sens des règles en matière de lutte contre la violence et la torture ainsi qu’au niveau de la sécurité des prisonniers et des établissements pénitentiaires. Ce volet comprend également des dispositions visant à améliorer les services proposés aux visiteurs, notamment leur accueil et le traitement de leurs réclamations dans des délais
raisonnables.