La Direction générale de la Protection civile lance une campagne nationale de don de sang

C’est une initiative louable que vient de prendre la Direction générale de la Protection civile, en collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine. En effet, les deux parties ont procédé jeudi au lancement d’une campagne nationale de don de sang qui concernera toutes les unités et centres de la Protection civile à travers le Royaume. «Nous avons choisi le 5 décembre pour jeter la lumière sur l’importance du don de sang à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du don de sang. Nous souhaitons à travers cette initiative rappeler la portée symbolique de cette action citoyenne et humanitaire qui vise à sauver les vies», note Azzedine Bouyahyaoui, chef de la division de la santé et des secours au niveau de la Direction générale de la Protection civile.
Cette initiative n’est toutefois pas la première du genre lancée par la Direction de la Protection civile. En effet, cette institution organise souvent des appels au don de sang au niveau des unités régionales de Protection civile. Et il faut dire qu’à chaque fois, le succès est au rendez-vous, vu la nature du travail des agents de la Protection civile, habitués aux interventions, notamment dans les cas d’accident sur la voie publique. «Ces agents fournissent des efforts considérables quotidiennement pour sauver les vies et secourir les victimes et aujourd’hui nous avons souhaité les inscrire dans cette grande campagne de collecte de sang, placée cette année sous le signe “Une goutte de son sang pour sauver une vie”, pour sauver des vies, mais cette fois à travers l’action du don de sang», note le même responsable.
Il convient de souligner que cette campagne de collecte de sang se poursuivra pendant une semaine au niveau national. «La demande en produits sanguins ne cesse d’augmenter et l’équilibre entre besoins et stocks disponibles est toujours difficile à entretenir. Nous espérons qu’à travers cette action citoyenne, nous parviendrons à atteindre le seuil minimum de la population de donneurs de sang qui est de 1%», conclut M. Bouyahyaoui.