Domination européenne

Fin de la domination arabe de cet Open qui a vu la participation de plus de 600 karatékas venus des cinq continents. Les deux précédentes éditions ont été remportées par l’Égypte, alors que le Maroc faisait main basse sur ces joutes pendant dix ans d’affilée. Les temps ont changé en raison des enjeux de cet Open. À Rabat, les 100 premiers classés étaient présents. Un chiffre record, comme celui du nombre des pays (80). Ils étaient là pour engranger le maximum de points, en prévision des JO de Tokyo 2020.
À la surprise générale, les Turcs ont fait sensation, se livrant à une véritable démonstration de force devant des pays de tradition comme le Japon ou la Chine. Ils ont dominé les débats, au détriment de la Russie chez les hommes, remportant quatre médailles d’or. Ils ont été neuf fois sur le podium dans 14 catégories. Chez les dames, l’Italie a pris le premier rang devant la Russie qui a occupé le même rang chez les masculins. C’est dire la nette domination des Européens.
Le Maroc est monté lui aussi sur le podium grâce au trio conduit par Mohamed El Hani. Notre pays a remporté 3 médailles de bronze en kata, un résultat considéré comme très honorable, vu du calibre des adversaires. C’est de bon augure estime-t-on, à la veille de la participation au Championnat d’Afrique de beach-karaté prévu au Cap-Vert au mois de juin et aux Jeux africains au Maroc au mois d’août, avant les Open Premier League programmés pour l’année 2020.