Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

Douze prétendants à la succession de Theresa May

Douze prétendants à la succession  de Theresa May
Theresa May avait annoncé qu’elle quitterait ses fonctions le 7 juin, mais assurerait la transition jusqu’à ce que les conservateurs choisissent leur leader.t t ttttt Ph. AFP

Le nombre des candidats potentiels pour succéder à la Première ministre démissionnaire Theresa May a atteint désormais douze prétendants, après l’annonce, vendredi, du député Mark Harper de sa candidature à la tête du parti conservateur. «Nous avons vu les mêmes personnes dire les mêmes choses depuis trois ans», a déclaré M. Harper au quotidien «Daily Telegraph», notant qu’un certain nombre de candidats essayent «de se positionner comme de nouveaux visages, alors qu’ils étaient assis autour de la même table du cabinet avec la Première ministre et se partagent la même responsabilité». Mark Harper (49 ans) est député de la circonscription de la Forêt de Dean, région rurale de l’ouest de l’Angleterre. Il a voté pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne (UE) lors du référendum de 2016 et se considère comme le seul des 12 candidats à ne pas avoir fait partie du gouvernement de Theresa May. Parmi les 12 candidats Boris Johnson est le plus controversé des Tories et grand favori chez les militants de base. Nommé ministre des Affaires étrangères dans la foulée par Theresa May, il n’a pas cessé de critiquer la stratégie de la Première ministre démissionnaire dans les négociations avec Bruxelles, avant de quitter le gouvernement pour défendre une rupture nette avec l’UE.
 Accusé mercredi d’avoir délibérément menti aux électeurs quand il était maire de Londres, en prétendant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (l’équivalent de 400 millions d’euros) par semaine à Bruxelles, il a été convoqué par la justice, pour une audience préliminaire qui déterminera si l’affaire devrait être ensuite renvoyée devant la Cour suprême. Cette accusation, qualifiée de «manœuvre politique» par Boris Johnson et ses avocats, risque de lui faire perdre ses chances à la primature. 
Les 100.000 Tories sont amenés à élire un candidat à la tête du parti conservateur, qui sera nommé automatiquement au Downing Street, en succession à la Première ministère démissionnaire après son échec de mettre en oeuvre le Brexit. 

Lisez nos e-Papers