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Les écosystèmes montent en puissance

Le secteur de la chimie-parachimie avance à pas sûrs dans l’opérationnalisation de ses écosystèmes de chimie verte et organique lancés en 2015. La corporation a réalisé plus de 40% de son objectif de créer 12.430 nouveaux emplois à l’horizon 2020. Côté investissements, la filière a pu drainer 1,27 milliard de DH rien que sur Casablanca-Settat. La corporation n’entend pas en rester là. Elle affirme accélérer les autres chantiers pour être au rendez-vous fixé lors de la signature des contrats de performance.

Les écosystèmes montent en puissance
La rencontre organisée, le 16 juillet à Casablanca, a mobilisé l’ensemble des opérateurs et a connu la participation du groupe Banque Populaire et la Caisse Centrale de Garantie. Ph. Seddik

Le secteur de la chimie-parachimie a de beaux jours devant lui. L’activité qui s’est structurée, depuis 2015, en deux écosystèmes, hors OCP (chimie verte et organique), a tous les atouts pour attirer de nouveaux investissements. Le potentiel est tellement important que la Fédération de la chimie-parachimie (FCP) a organisé le 16 juillet à Casablanca une rencontre dédiée à la présentation des opportunités d’investissement qu’offre le secteur et les chantiers engagés pour la montée en puissance des écosystèmes mis en place. «Le secteur enregistre une dynamique importante. Avec les écosystèmes installés, le secteur est en train de consolider ses fondamentaux pour accueillir de nouveaux investissements», fait valoir Abdelkbir Moutawakkil, président de la FCP. 
La corporation a enclenché l’opérationnalisation de ses écosystèmes en 2018 en signant une nouvelle convention de mise en œuvre avec le département de l’Industrie. Valeur aujourd’hui, la profession affirme avoir atteint plus de 40% dans son objectif de créer 12.430 nouveaux emplois. En termes d’investissements, la filière affiche une bonne dynamique surtout dans la région de Casablanca-Settat qui tient la corde avec 15 projets pour un montant de 1,27 milliard de dirhams, suivie de Fès-Meknès avec 4 projets pesant pour près de 60 millions de dirhams. 
Pour honorer l’ensemble de ses engagements à l’horizon 2020, la profession a recruté en 2018 le cabinet Etic Consult afin de l’accompagner dans la réalisation d’une série de chantiers sur la période 2018-2020. 
Concrètement, le cabinet est actuellement sur plusieurs projets. Il mène une grande étude pour l’établissement d’une monographie du secteur afin de déterminer avec précision les différents indicateurs de l’activité. Les résultats de cette étude doivent être livrés avant la fin de cette année. Autre chantier en cours : une étude devant servir de base à l’élaboration d’un projet de réforme du Dahir du 25 août 1914 (3 chaoual 1332) portant réglementation des établissements insalubres, incommodes ou dangereux. «Le processus devrait aboutir à la proposition d’une réforme complète de ce texte vétuste que nous soumettrons au ministère», précise Adil Benhayoun, du cabinet Etic Consult. Par ailleurs, la corporation compte installer tout un écosystème des établissements classés dans la région de Casablanca-Settat. Une étude est ainsi en cours pour l’identification des terrains industriels pour le regroupement de cette catégorie d’entreprises. 
Rappelons que les écosystèmes du secteur ambitionnent la création de 12.430 nouveaux emplois directs stables et 20.570 indirects à l’horizon 2020. Il s’agit également de générer un chiffre d’affaires additionnel de 14,6 milliards de dirhams et assurer une valeur ajoutée supplémentaire de 3,8 milliards. À l’export, les écosystèmes doivent générer 9,8 milliards de DH de revenus additionnels. 

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