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Une édition sous le signe du dialogue et de l’ouverture sur les arts d’autres pays

Marrakech se prépare à accueillir la 50e édition du Festival national des arts populaires qui se déroulera, du 2 au 6 juillet, dans divers espaces de la ville ocre. Six cents artistes seront à l’honneur, représentant 40 troupes folkloriques, du Maroc et de pays étrangers.

Une édition sous le signe du dialogue  et de l’ouverture sur les arts d’autres pays
Festival des arts populaires de Marrakech.

Le président du Festival national des arts populaires (FNAP), Mohamed Knidri, a souligné lors de la conférence de presse que 25 troupes sur les 40 présentes se produiront au site historique du Palais Al Badiâ. Alors que les 15 autres vont donner leur spectacle devant le large public de Jamaâ El Fna, la Place Al Harti, Wahat Msalla et au Théâtre Royal. 
Toute la ville sera donc en fête pendant les cinq jours du festival.
«Nous avons sollicité pour cette édition des troupes de divers continents, notamment Yuechi de la Chine, les Slaves d’Ukraine, Drapo Africa du Sénégal, Nejma de l’Algérie et une troupe d’Amérique. Sachant que cet événement est considéré comme l’un des plus beaux et grands festivals du Maroc, sinon du Maghreb.
C’est un acquis et une fierté pour la ville de Marrakech. Nous devons en prendre soin et veiller à la sauvegarde de ce legs ancestral et cette composante patrimoniale pour qu’elle reprenne sa place dans l’univers artistique de notre pays, et ce avec le précieux soutien des compétences et institutions de la ville, dont le ministère de la Culture et de la communication, les élus, les communes, les Conseils… pour aller de l’avant, perpétuer et développer cette manifestation», précise Mohamed Knidri.
En effet, ce festival, qui a atteint un demi-siècle d’existence, permet de faire vivre ce patrimoine, puis de le transmettre de génération en génération pour faire valoir notre civilisation et ce riche héritage qui renferme toutes les traditions, us et coutumes d’un Maroc authentique fier de ses racines. «Même après son interruption durant plusieurs années, ce festival n’a rien perdu de sa célébrité. 
Il a une symbolique bien spéciale, car il reflète l’image du Maroc civilisé qui a su garder son patrimoine immatériel, en sauvegardant ses principales composantes qui furent transmises à travers le temps», explique Mohamed Knidri. Signalons qu’en parallèle aux soirées magiques des arts populaires, le comité d’organisation prévoit des rencontres, une master class et des hommages aux figures emblématiques de cet art. 

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