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El Mostafa El Ktiri tient une rencontre avec des acteurs associatifs en Finlande

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Le haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, El Mostafa El Ktiri, a tenu, mardi soir à Helsinki, une rencontre avec les présidents des associations des Marocains établis en Finlande.

Lors de cette rencontre organisée par l’ambassade du Maroc en Finlande, M. El Ktiri a indiqué que cette entrevue s’inscrit dans le cadre de l’échange des points de vue, partant de l’importance qu’accorde le Haut-Commissariat, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, à la société civile en tant que force de propositions.

«Le Haut-Commissariat met l’accent dans ses actions communes sur la place centrale de la question nationale qui n’est pas une question de frontière, mais d’existence, comme ne cesse de le souligner Sa Majesté le Roi», a relevé l’intervenant. 

Il a expliqué que la question nationale est au cœur des préoccupations du Haut-Commissariat par fidélité aux sacrifices consentis par tous ceux qui se sont battus pour la liberté, l’indépendance et l’unité de la Patrie, ajoutant que «nous sommes les dépositaires de ce legs et de cette mémoire historique qui constitue un affluent essentiel du patrimoine immatériel». Selon lui, «s’intéresser à la mémoire historique est une obligation qui nous incombe tous et qu’il nous importe de perpétuer par fidélité aux valeurs pour lesquelles se sont battues des générations de résistants et de combattants dans le cadre de l’action nationale». La commémoration des événements historiques nationaux vise précisément à revisiter cette histoire pleine d’enseignements, a-t-il noté, relevant que l’histoire est une source d’inspiration pour les nouvelles générations qui devraient y puiser un système de valeurs spirituelles, nationales, religieuses, humaines et universelles. «Notre histoire n’est pas confinée à la géographie du Maroc, un creuset de civilisation et une plaque tournante entre les continents, du fait qu’elle est porteuse à la fois de ce qui est national et de ce qui est universel», a-t-il dit, soutenant que l’Histoire nationale est, comme tout le monde le sait, sertie d’épopées glorieuses et d’actes héroïques.

S’agissant de l’histoire commune, le Maroc, a-t-il rappelé, a toujours été ouvert au monde et en contact avec l’Autre, comme en témoignent notamment les migrations des Marocains à travers l’histoire, ajoutant que la relecture de cette histoire constitue un acquis de taille du fait qu’elle donne la fierté aux générations successives d’apprécier dans les pays d’accueil les gloires léguées par les ancêtres. De son côté, l’ambassadeur du Maroc en Finlande, Mohamed Ariyad, a mis l’accent sur l’importance de ce genre de rencontres qui permettent d’explorer les domaines de coopération avec le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, au vu de l’immense responsabilité qui est la sienne, en l’occurrence celle de la préservation de la mémoire nationale.

Soutenant que les peuples sans mémoire sont des peuples sans Histoire, il a souligné que cette rencontre est une occasion de travailler sur la mémoire en vue de sa préservation en impliquant dans cette entreprise les acteurs marocains de la société civile établie à l’étranger. Et de conclure que le Maroc, contrairement à d’autres pays qui ont des priorités économiques, culturelles ou politiques, est une nation qui défend une cause, précisant que la société civile fait partie de ce combat collectif au service de la question nationale. 

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