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Élection présidentielle dimanche

Élection présidentielle dimanche
Le candidat social-démocrate Laurentino «Nito» Cortizo (au centre) lors du dernier meeting de campagne pour la présidentielle, le 1er mai 2019 à Panama.tttt Ph. AFP

Les 2,7 millions d’électeurs inscrits du Panama doivent choisir dimanche leur président pour les cinq prochaines années : parmi les sept candidats se détache un favori, le social-démocrate Laurentino «Nito» Cortizo, devant Romulo Roux (droite) et Ricardo Lombana (indépendant). «Nito» Cortizo, un chef d’entreprise et éleveur âgé de 66 ans (Parti révolutionnaire démocratique, PRD), est crédité de 36,1% des intentions de vote, selon un sondage publié jeudi par l’Institut Gad3, et réalisé auprès de 1.200 personnes les 29 et 30 avril avec une marge d’erreur de 2,9%. Derrière, se trouve l’ancien ministre des Affaires étrangères, Romulo Roux, du parti Changement démocratique (CR), crédité de 26,2% d’intentions de vote. Il est suivi par l’indépendant Ricardo Lombana (19,6%), qui a fait de la lutte sans merci contre la corruption son cheval de bataille. Le vainqueur succédera au Président Juan Carlos Varela, dont la popularité en fin de mandat est affectée par la baisse de l’activité économique, l’augmentation du coût de la vie, des scandales de corruption et la crise des secteurs de la santé et de la justice.
Laurentino Cortizo était ministre de l’ancien Président Martin Torrijos (2004-2009), mais il avait démissionné pour cause de désaccord sur le Traité de libre commerce avec les États-Unis. Il promet de porter ses efforts sur l’amélioration de l’éducation, la réforme de l’État, la dynamisation de l’économie et la lutte contre la pauvreté et les inégalités. 
Romulo Roux, 54 ans, ancien chef de la diplomatie et ex-ministre du Canal dans le gouvernement du Président Ricardo Martinelli (2009-2014), dont il vante la gestion, a centré sa campagne sur la relance de l’économie, les créations d’emploi et la baisse des impôts. Si pour Rita Vazquez, la directrice du quotidien «La Prensa», les indécis peuvent encore changer la donne, pour James Aparicio (directeur de «Metro Libre»), les électeurs devraient confirmer la tendance des sondages. «Durant ces deux mois de campagne, je n’ai rien vu qui indique le contraire», a-t-il dit à l’AFP. Outre le Président, les Panaméens éliront 71 députés, 81 maires et 700 autres élus locaux. 

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