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Des élections présidentielles, municipales et parlementaires

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Plus de huit millions de Guatémaltèques étaient appelés à voter dimanche pour les élections présidentielles, municipales et parlementaires avec l’espoir de trouver la solution aux maux du pays. Au total, 19 candidats étaient en lice pour succéder au Président Jimmy Morales, dont la candidate indigène maya-mam, Thelma Cabrera, donnée par les sondages parmi les cinq premiers de ce scrutin.
Les derniers sondages placent en tête la socio-démocrate Sandra Torres, qui parie sur la création d’emplois en favorisant les investissements privés et publics, ainsi que sur le développement de l’agriculture et du tourisme pour contenir l’émigration massive vers les États-Unis. Elle est talonnée dans les enquêtes d’opinion par Alejandro Giammattei (droite), dont c’est la quatrième candidature, ainsi que, pour certains sondages, par Roberto Arzu, fils de l’ancien et défunt président Alvaro Arzu (1996-2000).
Aucun des candidats en lice ne devrait passer dimanche la barre des 50% des voix et les deux candidats arrivés en tête s’affronteront lors d’un second tour le 11 août. Pour le candidat de droite Giammattei, «l’unique manière de sortir de la pauvreté, c’est par le travail». Aussi préconise-t-il de créer «les conditions adéquates pour une augmentation des investissements et de la production», afin de mettre également un frein à l’émigration. Pays de 108.889 km², le Guatemala abrite près de 17 millions d’habitants parlant, outre l’espagnol, 21 langues autochtones, principalement mayas. 

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