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Les élus du Sahara marocain exposent les réalisations politiques et socio-économiques devant le Comité des C24

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Le vice-président de la région de Laâyoune Sakia El Hamra, Mhamed Abba, invité en tant que représentant élu des provinces du Sud au séminaire du Comité 24 (C24) des Nations unies, tenu à Grenade du 2 au 4 mai, est intervenu à cette occasion pour éclairer les participants à cette réunion sur les avancées démocratiques et le développement socio-économique que connaissent les provinces du Sud du Royaume. M. Abba a été invité à cette réunion au même titre que Ghalla Bahia, vice-présidente de la région Dakhla Oued Eddahab.
Dans son intervention, M. Abba a rappelé que les Conseils régionaux de Laâyoune Sakia El Hamra et de Dakhla Oued Eddahab ont été élus démocratiquement par la population du Sahara marocain lors des élections municipales et régionales qui se sont déroulées dans toutes les régions du Maroc, y compris au Sahara, le 4 septembre 2015. Il a précisé, à cet égard, que le taux de participation aux élections qui ont eu lieu dans les deux régions du Sahara marocain, à savoir Laâyoune Sakia El Hamra et Dakhla Oued Eddahab, avait atteint le plus haut taux, 79%, faisant remarquer que ces élections se sont déroulées sous la supervision de 4.000 observateurs nationaux et internationaux.
M. Abba a aussi relevé que les populations des deux régions du Sahara marocain gèrent leurs propres affaires ainsi que leur budget, qui s’élève à 8 milliards de dollars pour la période allant de 2016 à 2021. Il a également rappelé que les présidents de ces deux régions du Sahara marocain ont pris part aux deux tables rondes de Genève en tant que représentants légitimes des populations du Sahara. «Nous soutenons avec fermeté que l’unique option pour résoudre le différend du Sahara est le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 aux Nations unies. Ce plan constitue une solution politique, réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis, conformément à la résolution 2468 adoptée par le Conseil de sécurité le 30 avril 2019», a affirmé M. Abba.
«Le plan d’autonomie nous permettra de gérer nos affaires locales et politiques et de contribuer activement à l’autonomisation sociale et au développement économique en cours dans la région du Sahara», a-t-il encore souligné. «Nous sommes fermement convaincus que toute solution à ce différend régional autour du Sahara marocain ne devrait intervenir que dans le cadre du strict respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc», a encore affirmé l’élu du Sahara marocain.
Les deux régions du Sahara, a-t-il poursuivi, jouissent pleinement de leur droit au développement, conformément au droit international, ajoutant que les réalisations dans la région du Sahara s’inscrivent dans le cadre du Programme de développement des provinces du Sud lancé par S.M. le Roi Mohammed VI pour la période 2015-2021. Ce nouveau programme dynamique accorde une attention particulière à la participation des populations locales et à leur droit de vivre dans la prospérité et le développement social, a expliqué M. Abba, précisant que le programme comprend plus de 700 projets pour un budget total de 8 milliards de dollars.
Ainsi, pour M. Abba, la réalisation de progrès économiques et sociaux dans la région du Sahara, dans le cadre de la régionalisation avancée, favorise le succès de l’Initiative d’autonomie. Et de noter à cet égard que l’avancement des projets programmés montre un taux élevé de réalisation des objectifs, grâce à un engagement financier significatif. En ce sens, le nombre de projets lancés totalise plus de 4,5 milliards de dollars, dont plus de 3 milliards déjà engagés, en plus du démarrage en 2019 de 93 projets pour un budget total de 1,7 milliard de dollars. Il a ajouté, à ce propos, que la majorité des projets phares annoncés sont en phase de réalisation, notamment la plus grande centrale solaire au monde, l’axe autoroutier de 1.000 km reliant Tiznit à Dakhla, des unités industrielles et des sites d’éoliennes, la connexion de Dakhla au réseau national, ainsi que des unités de pêche industrielle.

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