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Emmanuel Macron prêt à revoir les «modalités d’intervention» de la France et en appelle aux alliés

Emmanuel Macron prêt à revoir les «modalités d’intervention» de la France et en appelle aux alliés

«Le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd’hui à regarder toutes les options stratégiques», a déclaré le Président français, réclamant une «plus grande implication» de ses alliés, trois jours après la mort accidentelle de 13 militaires français de l’opération antiterroriste Barkhane. Au Sahel, «la France est impliquée et agit pour le compte de tous. La mission qui est la nôtre là-bas est importante. Néanmoins, le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd’hui à regarder toutes les options stratégiques», a déclaré le Président français. «Dans les prochaines semaines, un travail en profondeur sera demandé au gouvernement et à nos armées pour regarder les modalités de nos interventions. Toute les options sont ouvertes. Dans ce contexte, une plus grande implication des alliés serait tout à fait bénéfique», a-t-il demandé, une semaine avant un sommet de l’Otan à Londres. Cet appel s’adresse avant tout aux Européens, a précisé l’Élysée. «Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas. Une véritable alliance, ce sont des actes, pas des mots», a ajouté Emmanuel Macron. L’opération française Barkhane mobilise depuis août 2014 4.500 militaires dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l’Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda. 
Treize militaires français de la force Barkhane ont péri lundi soir au Mali dans la collision de deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des jihadistes. Cet accident porte à 41 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, avec l’opération Serval, selon un décompte effectué à partir de chiffres publiés par l’État-major. Mais six ans après le début de l’intervention française, les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont propagées au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins. Depuis 2012, les hostilités, doublées de violences intercommunautaires, ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de civils. 

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