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Les États africains doivent s’unir pour faire face aux défis énergétiques

Alors que le continent regorge de ressources, notamment renouvelables, 40% des Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité, ont regretté les gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD), lors des assemblées annuelles de la Banque à Malabo. La solution, selon eux, réside dans la capacité des États africains à mettre en place des projets régionaux impliquant plusieurs pays.

Les États africains doivent s’unir  pour faire face aux défis énergétiques

40% des Africains n’ont pas accès à l’électricité. Un constat alarmant que plusieurs ministres des Finances et de l’Énergie africains ont regretté lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Malabo en Guinée équatoriale. Ces derniers ont plaidé pour un développement accéléré des projets d’intégration énergétique régionaux en Afrique afin de produire et distribuer une électricité de qualité, durable et plus sûre à l’échelle du continent. «Le socle du développement en Afrique, c’est l’énergie», a affirmé d’emblée la ministre de l’Énergie et du développement minéral en Ouganda, Irène Muloni, dont le pays est à la tête du pool énergétique d’Afrique de l’Est. «L’intégration de projets régionaux est un élément clé pour résoudre le problème de l’accès des populations à l’électricité», a-t-elle poursuivi, citant plusieurs projets d’interconnexion en cours de financement par la Banque africaine de développement ou encore l’extension des réseaux électriques entre son pays, l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie. Alors que le continent regorge de ressources, notamment dans le renouvelable (solaire, éolienne et biomasse), 40% des Africains n’ont pas accès à l’électricité, rappelle la BAD. Les enjeux sont multiples : relever collectivement les défis de production et distribution, mobiliser toutes les ressources régionales et internationales, mettre en place des réformes politiques et réglementaires et s’appuyer sur la capacité fédératrice de la BAD. L’Afrique du Nord est très avancée dans le domaine de l’intégration énergétique, a noté le ministre des Finances algérien, Mohamed Loukal, citant la collaboration au niveau du le transport de l’électricité entre l’Algérie vers le Maroc. Le ministre des Finances du Sénégal, Amadou Hott, a insisté, pour sa part, sur le partage des ressources, à l’instar de l’hydroélectricité entre son pays, la Guinée, la Gambie et le Mali notamment. «L’avenir est aux partenariats public-privé sur des projets de long terme, viables financièrement. D’où l’intérêt des institutions supranationales comme la Banque africaine de développement, dont le rôle d’intermédiaire entre les pays est essentiel», a souligné Hott. 

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