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Les Européens aux urnes dans 21 pays, poussée attendue des eurosceptiques

Les Européens aux urnes dans 21 pays, poussée attendue des eurosceptiques

Les électeurs votaient dimanche dans 21 pays de l’UE pour choisir leurs représentants au Parlement européen, où les partis eurosceptiques devraient réussir une nouvelle poussée selon les sondages. D’est en ouest, les bureaux de vote ont ouvert progressivement, de Grèce, où les jeunes de 17 ans votent pour la première fois, au Portugal. Les horaires d’ouverture varient selon les pays : les derniers à fermer seront les Italiens, à 23 h (21 h GMT). Le scrutin a déjà eu lieu dans sept pays depuis jeudi, dont le Royaume-Uni, qui s’est résigné à l’organiser en catastrophe après le nouveau report du Brexit, avec une date butoir désormais fixée au 31 octobre. Le mandat des élus britanniques doit cesser à la sortie de leur pays de l’Union, et leurs sièges seront supprimés ou redistribués à d’autres pays.
Quelque 427 millions d’Européens sont en âge de participer au scrutin, qui vise à élire pour 5 ans les 751 membres du Parlement européen. Une assemblée qui n’a eu de cesse d’accroître ses pouvoirs, mais dont l’élection est généralement marquée par une faible participation (42,6% en 2014). À la mi-journée en France (10 h GMT), la tendance était toutefois positive, avec un taux de participation de 19,26%, en hausse de 3,5 points par rapport à 2014 à la même heure. Si les résultats officiels ne sont attendus qu’à partir de 21 h GMT, après la clôture du scrutin en Italie, des estimations donnant les tendances sont attendues dès la fin de l’après-midi dans plusieurs pays. Le Parlement européen prévoit de publier ses premières projections en sièges vers 18 h GMT, basées pour partie sur ces estimations, pour partie sur des sondages antérieurs. Les scores du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen en France et de la Ligue de Matteo Salvini en Italie, ennemis déclarés des projets européens du président français Emmanuel Macron, font partie des résultats les plus attendus. Le vent en poupe dans les sondages, les deux alliés d’extrême droite espèrent fédérer une large alliance de partis nationalistes, eurosceptiques et populistes. Ces forces avaient déjà progressé en 2014, mais elles restent éclatées en plusieurs groupes au Parlement européen.
Si les sondages laissent présager une nette progression, cet ensemble hétéroclite n’est toutefois pas en mesure d’envisager une majorité au sein du Parlement, où les analystes tablent sur un maximum d’un peu plus d’un tiers des sièges. Au Royaume-Uni, qui avait ouvert le bal des élections jeudi, le parti de l’europhobe Nigel Farage est attendu largement en tête, surfant sur l’incapacité de la Première ministre Theresa May à concrétiser le divorce avec l’UE. La dirigeante conservatrice en a payé le prix, en annonçant vendredi sa démission imminente. 

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