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Les exportations au ralenti, les importations aussi

Les échanges extérieurs sont en perte de dynamique cette année. Au cours des sept premiers mois de 2019, les exportations ont progressé à peine de 3,3% à 168,29 milliards et les importations de 3,7% à 291,12 milliards. Ce qui a donné lieu à un déficit commercial de 122,83 milliards en creusement de 4,3% à fin juillet dernier.

Les exportations au ralenti, les importations aussi
L’automobile (2% à 44,31 milliards) et les phosphates et dérivés (3% à près de 30 milliards) évoluent à un rythme plus lent.

Les échanges extérieurs adoptent un profil bas cette année, avec un ralentissement évident aussi bien des exportations que des importations. En effet, au cours des sept premiers mois de 2019, les ventes des marchandises marocaines à l’étranger n’ont progressé que 3,3% à 168,29 milliards et les approvisionnements du pays ne se sont accrus que 3,7% à 291,12 milliards, selon les derniers chiffres publiés par l’Office des changes. Cette évolution s’est traduite par un creusement du déficit commercial qui s’est amplifié de 4,3% à fin juillet dernier, s’établissant à 122,83 milliards de DH. À rappeler qu’à fin juillet 2018, les exportations marocaines ont évolué au rythme de 11,4% et les importations de 10%.

Les importations soutenues par les biens d’équipements
L’évolution des importations continue à être soutenue essentiellement par les biens d’équipement. Avec une progression de 8,8% à 75,23 milliards, ils représentent 58,8% de la hausse totale des importations. Les achats de demi-produits sont également en hausse, mais avec un rythme moins rapide (5% à 62,39 milliards). Idem pour les importations de produits finis de consommation qui enregistrent un accroissement de 5%. Par contre, la facture énergétique s’est atténuée de 2,1%, s’élevant à un peu plus de 45 milliards. Sa part dans le total des importations se situe à 15,5% contre 16,4% un an auparavant.

L’aéronautique évolue à deux chiffres
Les exportations doivent, quant à elles, leur hausse notamment à l’agriculture&agroalimentaire et l’aéronautique. Le premier a écoulé sur les marchés à l’export des marchandises d’une valeur de plus de 38 milliards en amélioration de 6,5% et le second 9,25 milliards en hausse de 11,5%.
Les deux autres moteurs de l’export que sont l’automobile (2% à 44,31 milliards) et les phosphates et dérivés (3% à près de 30 milliards) évoluent à un rythme plus lent. S’agissant des autres produits à l’export, à savoir notamment le secteur du textile et cuir (-1,3%), les autres extractions minières (-8,7%) et l’électronique (-1,2%), ils n’étaient pas au rendez-vous de la performance.

Les IDE encore en baisse
Les recettes voyages ont frôlé les 41 milliards de DH à fin juillet 2019, en hausse de 5,8%. Même dynamique pour les dépenses voyages (6,7% à 11,43 milliards). En revanche, les envois de fonds effectués par les MRE (Marocains résidant à l’étranger) se sont repliés de 1%, atteignant 37,38 milliards. Concernant le flux des Investissements directs étrangers (IDE), ils ont accusé une nette baisse (-17,2% à 10,53 milliards) à fin juillet dernier, avec un bond des dépenses des IDE (16% à 8,86 milliards) et un recul des recettes (-4,7% à 19,39 millwiards). Pour ce qui est du flux des Investissements directs marocains à l’étranger, il s’est accru de 2,97 milliards, s’élevant à 5,64 milliards, avec une nette hausse (80,4% à 6,63 milliards) des dépenses des investissements à l’étranger et une baisse des recettes (-1,3% à 994 millions de DH). 

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