Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Un film qui dégage beaucoup de sentiments et d’émotion

Parmi les quinze films de la compétition officielle, celui d’Abdelhamid Zoughi « Les Saisons de la Soif », projeté le deuxième jour du Festival National du Film à Tanger, a abordé, durant 92 mn, le devenir de femmes restées seules dans un village marocain, suite au départ de leur mari pour travailler en France.

No Image

Avec un casting composé des deux générations d’acteurs, le réalisateur Abdelhamid Zoughi a pu montrer un vécu des plus difficiles où la femme est exposée à des agissements incroyables, qui émanent de cette absence masculine. « Ce qui m’a le plus attiré dans ce scénario, c’est qu’il traite de la problématique des femmes, surtout leur côté émotionnel dans plusieurs situations. Le film montre ainsi quatre genres de situations. C’est ce qui a créé cette confrontation et tension entre elles. J’ai estimé procéder d’une manière soft, puis laisser au spectateur la liberté de discerner ce qui est derrière certaine images, car il y a énormément de sentiments, avec la présence de l’amour physique. Mon objectif est de faire voir ce film à tous les publics, sans aucune gêne. Mon challenge, à travers ce scénario, était de faire ressentir, par tout le monde, les sentiments de ces femmes laissées par leurs époux durant longtemps », précise le réalisateur Zoughi. En effet,, les comédiens Fadwa Taleb, Badreddine Ghattas, Nouhaila Ben Moumou, Mohamed Nouaymane, Fatima Harandi, Aicha Sajid, Zhor Slimani, Nezha Badr et Nadia Firdaous ont pu livrer des personnages pleins d’émotions et de sentiments grâce à la direction professionnelles du réalisateur Zoughi, lui-même épaté par leur interprétation. « Toutes les comédiennes qui ont joué dans ce film ont excellé dans leur rôle, car il faut dire que c’était pour elles un sujet assez délicat ». C’est ce qui a donné plus de crédibilité à ce film et à la problématique qu’il a voulu traiter dans ce village marocain des années soixante où les hommes ont été obligés de le quitter pour aller travailler dans les champs et les mines de charbons exploités par les européens, laissant leurs femmes flétrir dans leurs mondes particuliers… dans un long silence et une attente interminable…Un sujet qui fut bien accueilli par le public du festival.

Lisez nos e-Papers