Le Président français, Emmanuel Macron, a échangé avec des élus mercredi en Bretagne, avant-dernière étape de son marathon du grand débat, qu’il clôturera jeudi par une rencontre en Corse où les dirigeants nationalistes l’ont «invité» à venir s’exprimer devant l’Assemblée de l’île. Après ces 14e et 15e rencontres, qui devraient porter à environ 100 heures la durée totale de ces débats marathon, le Chef de l’État sera au pied du mur : il devra décider des suites à donner, après une synthèse des souhaits des Français qui sera présentée lundi au gouvernement. Il devrait intervenir vers la mi-avril pour de premières annonces, mais pourrait aussi égrener des décisions jusqu’à l’été, selon son entourage. Emmanuel Macron en a eu un premier aperçu avec la restitution du débat par les maires bretons, qui étaient plus de 600 rassemblés, ceints de l’écharpe tricolore, avec lui au centre des congrès de Saint-Brieuc. Ils lui ont présenté une enquête inédite en France menée auprès des 1.208 maires de la région sur leurs attentes. Quelque 62% des 500 répondants déplorent le mille-feuille administratif, 72% voudraient pouvoir expérimenter et 65% considèrent que la suppression de la taxe d’habitation a eu un impact négatif. Mais 63% des élus disent ne pas ressentir de décrochage de leur territoire alors que la Bretagne est l’une des régions les plus dynamiques du pays. Les premières mesures post-grand débat sont attendues à la mi-avril.
Fin aujourd’hui du grand débat
LE MATIN
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03 Avril 2019
À 17:55