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Fouzi Lekjaa : «Défendre les clubs marocains et le football national fait partie des prérogatives de la FRMF»

Malgré un dossier tunisien juridiquement solide, la Fédération Royale marocaine de football a réussi à faire rejouer la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique WAC-Espérance de Tunis. Fouzi Lekjaa, qui a défendu bec et ongles le dossier du club marocain, a basé sa défense sur le principe de l’équité entre les deux équipes. Une stratégie qui a fait mouche auprès des membres de la Confédération africaine qui ont voté à l’unanimité pour rejouer le match sur un terrain neutre.

Fouzi Lekjaa : «Défendre les clubs marocains et le football national fait partie des prérogatives de la FRMF»
C’est une victoire inespérée pour le Wydad de Casablanca. Le 5 juin, la CAF, réunie en urgence à Paris, a décidé à l’unanimité de faire rejouer la finale-retour entre le club marocain et l’Espérance de Tunis sur un terrain neutre après la CAN 2019. Pourtant, la CAF avait proclamé l’Espérance vainqueur de la Ligue des champions en décernant le trophée et les médailles à la formation tunisienne. Mais c’était sans compter avec la FRMF qui est montée au créneau pour défendre les intérêts du club marocain. Et c’est le président de la FRMF en personne qui a pris les devants pour rendre justice au club casablancais.

Dans sa plaidoirie mercredi devant les représentants des associations membres de la CAF, Lekjaa a insisté sur le principe d’équité entre les deux équipes. Une stratégie qui s’avère payante puisque la CAF a décidé de faire rejouer la finale-retour en préservant le résultat (1-1) du match-aller à Rabat. Cette victoire est avant tout celle de Lekjaa qui s’est érigé en défenseur des intérêts des clubs marocains. Dans une déclaration faite à «Radio Mars» juste après le verdict de la CAF, le patron de football marocain a souligné que le fait que la FRMF ait défendu la cause juste du WAC fait partie des prérogatives et que la Fédération a aussi pour mission de défendre les clubs marocains et le football national. Il a, en outre, confirmé que «le WAC avait été victime d’une injustice flagrante et a défendu le droit dont il avait été spolié. Ce que la CAF a bien appréhendé. Elle a décidé que la rencontre est à rejouer», a-t-il assuré.

Personne, y compris les plus optimistes, ne présageait un tel verdict en raison du dossier juridique en béton de la formation tunisienne. Le règlement de l’Ifab, l’instance garante des règles du jeu dans le football, stipule qu’un match ne peut pas être invalidé par une défaillance de la VAR. Mieux encore, l’article 148 du règlement des compétitions de la CAF stipule que si une équipe se retire du second match de la finale, en dépit des circonstances, l’autre est sacrée. «Lorsqu’une équipe refuse de participer à une rencontre ou de continuer celle à laquelle elle participe, elle sera punie d’une amende d’au moins vingt mille dollars (20.000 $) et perdra en principe le match par forfait».

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